(LAG) Un potentiel de 20 000 personnes au Québec pourrait profiter du nouveau Programme d'aide à la relance par l'augmentation de la formation, une mesure annoncée hier par le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Jean Boulet.

 

Il permettra à « un plus grand nombre d'individus » d’être accompagnés dans leur processus de requalification ou de rehaussement de leurs compétences. Le programme bénéficie d’une enveloppe de 114,6 millions $.

 

« Nous devons aider les personnes affectées par la pandémie à se requalifier pour être en mesure de répondre aux besoins des secteurs qui sont en effervescence, notamment les technologies de l'information, la santé, la construction, l'éducation », explique le ministre.

 

« Les personnes qui vont suivre la formation visant à se qualifier pour exercer un métier ou une profession en déficit vont recevoir une allocation de requalification de 500 $ par semaine pour toute la durée de la formation. Puis elle sera versée dès que le participant ne recevra plus d'autres formes de soutien de revenu », dit Jean Boulet.

 

« Il y a aussi assumation par mon ministère des frais de scolarité le cas échéant, les frais de garde et les frais de déplacement », tient-il à préciser.

 

« Et ça va se faire par des attestations d'études professionnelles, généralement c'est des programmes de 300 à 500 heures, ou des attestations d'études collégiales, c'est des programmes généralement de 600 à 800 heures, et les microprogrammes, ne les sous-estimons pas, au niveau universitaire », indique le ministre.

 

« Il faut que les personnes soient inscrites d'ici le 31 mars l'année prochaine et il faut que la formation débute au plus tard le 25 septembre l'année prochaine. »

 

Concernant l'accompagnement personnalisé, les 1 100 agents d'aide à l'emploi vont téléphoner dès aujourd’hui aux chômeurs et aux personnes affectées par la pandémie afin de les « intéresser » au programme.

 

« Leur mission, c'est d'écouter les besoins des personnes, prendre soin de bien comprendre leur profil, leur parcours académique, leurs expériences professionnelles, leur indiquer, en collaboration avec les conseillers aux entreprises qui, dans chaque région, connaissent bien le marché du travail, où sont les besoins et quels sont les programmes de formation qui constituent l'offre de formation du réseau public de l'éducation qui vont leur permettre d'acquérir les qualifications dans une voie de formation accélérée ou de courte durée », résume Jean Boulet.

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