(LCP) Les députés de l’Assemblée nationale se prononcent sur une foule de sujets d’intérêt public, que ce soit au Salon bleu, en conférence de presse ou sur les réseaux sociaux. Voici quelques déclarations recueillies durant la période du 27 au 31 mai.

 

Le député libéral Frantz Benjamin sur le projet de loi 17 concernant l’industrie du taxi :

« Comme Québécois d'origine haïtienne, la communauté haïtienne, c'est une communauté, lorsque s'en prend à l'industrie du taxi, on s'en prend à toute la communauté haïtienne, car c'est une communauté (...). Donc, l'industrie du taxi, c'est un peu le bas de laine de la communauté haïtienne. C'est quelque 300 millions, la valeur des permis. »

 

Le député Vincent Marissal de Québec solidaire sur le projet 17 visant l'industrie du taxi:

« Ce que le gouvernement de la CAQ fait envers Uber, il y a une expression pour ça : le gouvernement de la CAQ a acheté le «spin» d'Uber. Les plus méchants diraient même que le gouvernement de la CAQ a bu le Kool-Aid d'Uber. Ce n'est pas bon signe; Uber qui affirme faire dans l'économie de partage. »

 

Le député libéral Enrico Ciccone sur le rôle d’élu :

« J'étais au gymnase de l'Assemblée nationale, et il y a un député qui m'a dit : nous sommes tous ici pour le pouvoir; on a attendu assez longtemps, nous sommes tous ici pour le pouvoir. Ça va peut-être vous surprendre, là, mais moi, j'ai dit : non, moi, je ne suis pas d'accord avec ça, je suis ici en mission pour aider les gens. »

 

La députée libérale Christine St-Pierre sur les inondations au Québec :

« Depuis le début de la crise, le gouvernement a fait un travail qui est quand même, qui a été assez proactif. Mais maintenant, on arrive à l'étape où les camions satellites ont quitté les régions, les émissions d'information en continu ne parlent presque plus de la situation. »

 

Le député péquiste Joël Arseneau sur le projet de loi 21 et l’interdiction du port de signes religieux chez les enseignants :

« Selon nous, l'interdiction devrait être étendue à toute personne qui, dans le cadre scolaire, interagit avec les enfants. »

 

La députée solidaire Christine Labrie sur le déploiement des maternelles 4 ans par le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge :

« L'attitude du ministre rappelle de très, très mauvais souvenirs aux Québécois. On a déjà vu ça ici, un ministre qui veut imposer une réforme malgré tous les signaux d'alarme. L'arrogance, le manque d'écoute des besoins du milieu, on reconnaît ça. (…) Est-ce que le ministre est en train de devenir un Gaétan Barrette 2.0? »

 

Le député péquiste Sylvain Gaudreault sur son projet de loi 391 visant à affirmer la primauté de la compétence du Québec en matière d’environnement :

« En 1867, lors de la rédaction de la Constitution, les rédacteurs de la Constitution ne pouvaient pas se douter de ce qui allait s'en venir sur le plan climatique au Québec, au XXIe siècle.

 

Alors, la base juridique de ce projet de loi est fondée sur la compétence du Québec en matière de ressources naturelles et également sur le principe de subsidiarité qui a été reconnu à plusieurs reprises par la Cour suprême du Canada, et qui dit quoi, ce principe-là? C'est qu'au fond certaines fonctions seraient mieux assumées par le niveau de gouvernement le plus près des citoyens. Ça, ça s'appelle le gouvernement du Québec. »

 

La députée libérale Dominique Anglade sur le test de valeurs que propose le gouvernement avec son projet de loi 9 sur l’immigration :

« Comment ça va être mesuré? Est-ce qu'il y a des notes de passages? Est-ce que c'est un test qui va se faire pour les enfants, pour les adultes? Est-ce que c'est un test qui a, comme en français, on peut avoir un niveau 1, 2, 3, 4 à atteindre, etc.? »

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