(LCP) Québec solidaire livre une critique des actions du gouvernement relativement à la gestion de la crise à Montréal. « Au rythme où les décès continuent d'augmenter, il est clair que le gouvernement échoue à contenir la propagation du virus là où les gens en décèdent. Le premier ministre aurait dû présenter un échéancier pour reprendre le contrôle dans les CHSLD avant de jouer à ira, ira pas avec le déconfinement de la région de Montréal. Aujourd'hui, il doit exclure tout retour à la normale tant et aussi longtemps que des dizaines de Québécoises et de Québécois décèdent chaque jour de la COVID-19 dans les foyers pour personnes âgées », déclare la porte-parole, Manon Massé.

 

« Le premier ministre a finalement admis ce matin que le Québec était mal préparé. En effet, il hérite d'un système de santé malmené par des décennies de coupes idéologiques et de privatisation déguisée. Lorsque la situation sera sous contrôle, j'espère qu'il se joindra à nous pour changer de modèle. En attendant, la priorité est de réduire, immédiatement, l'insoutenable bilan quotidien de la mortalité au Québec. Avant d'enlever les bandages, l'hémorragie doit cesser », affirme la députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques.

 

Par ailleurs, le chef parlementaire du Parti Québécois, Pascal Bérubé, ainsi que le député Joël Arseneau souhaitent qu'une ligne claire soit tracée entre le politique et la Santé publique, notamment pour préserver l'indépendance de cette dernière. Le PQ réclame, entre autres, que les points de presse du gouvernement et de la Santé publique se tiennent séparément.

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