(LCP) Après une année à tenter de convaincre le gouvernement de rembourser les machines à pression positive pour les gens qui souffrent d'apnée du sommeil, le député Sylvain Gaudreault de la troisième opposition s'impatiente devant l’inertie de la CAQ dans ce dossier.

 

« Ce que je demande, c'est enfin au ministre de la Santé de faire un suivi avec l'Association pulmonaire du Québec pour qu'avant les Fêtes on ait des recommandations favorables au remboursement de ces machines essentielles à la vie et à la qualité de la vie des gens qui souffrent d'apnée du sommeil », plaide l’élu péquiste.

 

« Moi, je peux vous dire, pour en avoir une moi-même, que c'est un appareil qui coûte autour de 1 300 $. Donc, des gens qui n'ont pas d'assurance ou qui ont peu de moyens ne peuvent pas se permettre de se prendre un appareil qui est pourtant prescrit, recommandé par les pneumologues, par les médecins », dit-il.

 

« Évidemment, je suis conscient qu'on est en pleine pandémie, je suis conscient que le ministère de la Santé est aux premières loges pour lutter contre la pandémie, mais il y a toujours bien assez d'employés dans ce ministère-là, de comités, de sous-ministres, de directions pour être capable d'avancer sur un comité de remboursement des machines à pression positive pour les gens qui souffrent d'apnée. »

 

La santé des citoyens moins fortunés est en jeu, affirme son collègue responsable de la santé, Joël Arseneau. « Plusieurs problèmes découlent de cet état de fait, là, ou de santé lorsque l'apnée du sommeil n'est pas traitée : l'anxiété, la dépression, la fatigue chronique, les maladies pulmonaires, qui, donc, ont des effets extrêmement néfastes sur la qualité de vie de milliers de Québécois, sur leur prestation au travail, et ainsi de suite », illustre-t-il.

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