(LCP) « Dans l’ensemble, je sens un consensus très large dans la population québécoise pour suivre les directives qui sont émises. Je pense que tous les partis d’opposition, on fait preuve de responsabilité. On va continuer de le faire. Mais j’ai un message encore une fois aux gens : suivez les directives. Plus vous allez suivre les directives, plus on va sortir rapidement de cette situation. » C’est le message aux Québécois du chef de l’opposition officielle du Québec, en entrevue avec Le Courrier parlementaire©.

 

Au moment de la bataille contre la COVID-19, Pierre Arcand ne croit pas que d’arrêter temporairement l’économie fait plus de tort que de bien. « Bien, c’est M. Trump qui a dit ça. Je pense que la première chose, c’est qu’il faut absolument travailler à faire en sorte que la situation soit beaucoup plus sous contrôle avant de penser à relancer l’économie, » dit-il.

 

« Parce que si c’est relancé trop rapidement, il est clair qu’il faut être relativement sûr que la situation soit sous contrôle. Je pense que c’est la meilleure approche. D’ailleurs, j’écoutais aux États-Unis le discours avait tendance à changer où les gens disaient : bien on va repartir aux endroits où c’est pas mal sous contrôle », observe le député de Mont-Royal-Outremont.

 

« On va peut-être y aller étape par étape. C’est clair par exemple que dans une ville comme New York ce n’est pas près de repartir demain matin parce qu’eux ils sont vraiment dans une situation assez critique au moment où l’on se parle. Alors, moi je pense que c’est une question de jugement et de juger le bon moment. Pour l’instant, c’est de s’assurer qu`on a un contrôle sur ce qui se passe. »

 

À Pierre Arcand qui a aussi été directeur de l'information à CKAC et au réseau Télémédia de 1978 à 1984, qui a ensuite été Copropriétaire de CFCF, de CFQR, de CKVL, de CKOI, de CIEL et de CIME-FM, puis président de Corus Québec Radio de 2002 à 2007, on demande de jeter un œil sur le rôle des médias en ces temps difficiles.

 

« La seule chose que les médias doivent avoir comme responsabilité c’est de mêler à la fois oui, une bonne transparence, mais ne pas créer non plus des états de panique. C’est cette espèce d’équilibre entre dire les vraies affaires et ne pas créer un état de panique dans la population. Je pense qu’on y va étape par étape au jour le jour », déclare l’élu du Parti libéral.

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