(LCP) Ottawa annonce l'expansion des critères d'admissibilité au Compte d'urgence pour les entreprises canadiennes pour que les nombreuses petites entreprises et leurs propriétaires y soient admissibles. L'élargissement de cette mesure les aidera à protéger les emplois dont les Canadiens dépendent.

 

Les changements apportés au Compte d'urgence pour les entreprises canadiennes permettront à un plus grand nombre de petites entreprises canadiennes d'accéder à des prêts sans intérêt qui les aideront à couvrir leurs coûts d'exploitation à un moment où leurs revenus ont diminué en raison de la pandémie. De plus, la frontière avec les États-Unis restera fermée jusqu’au 21 juin.

 

La FCEI se réjouit

La Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI)uit se réjouit de l'annonce du gouvernement fédéral concernant l'élargissement des critères d'admissibilité au Compte d'urgence pour les entreprises canadiennes (CUEC). Le CUEC constitue une véritable bouée de sauvetage pour beaucoup de PME dont 25 % du prêt, soit un maximum de 10 000 $, peut être transformé en subvention directe.

 

On estime que grâce à cette aide, plusieurs entreprises sont en mesure de couvrir certains de leurs frais fixes. Cependant, il est primordial que cet élargissement des critères d'admissibilité au CUEC soit opérationnel le plus rapidement possible. Les entreprises qui ont été exclues du CUEC ont traversé deux mois en recevant très peu d'aide et elles doivent faire face à leurs obligations comme le paiement du loyer dû le 1er juin, au même titre que d'autres entreprises.

 

La FCEI continue aussi de préconiser des changements majeurs au programme d'Aide d'urgence du Canada pour le loyer commercial (AUCLC). Trop d'entreprises risquent d'être privées de cette aide dont elles ont cruellement besoin si leur propriétaire décide de ne participer pas au programme. La FCEI a donc demandé au gouvernement fédéral de simplifier l'AUCLC pour permettre aux locataires d'accéder directement à une aide équivalente à 50 % de leur loyer sans que cela dépende de la participation des propriétaires d'immeubles commerciaux.

 

La FCCQ en veut plus

À la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) on croit que d'autres assouplissements demeurent nécessaires pour qu'un maximum d'entreprises ayant souffert de pertes de revenus durant la crise puissent en bénéficier.

 

« Nous sommes d'avis qu'il serait préférable d'appliquer également le seuil de 15% de pertes de revenus pour tous les mois subséquents. Cette mesure permettrait de venir en aide à un plus grand nombre d'entreprises et de réduire leurs possibilités d'endettement, tout en maintenant leur main-d'œuvre au sein de leur organisation », déclare Charles Milliard, président-directeur général de la FCCQ.

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