(LAG) Le ministère de l’Économie et de l’Innovation attire notre attention sur un article de FastCompany qui traite des effets négatifs que pourraient avoir le télétravail et l’éventuelle dispersion géographique du travail sur l’innovation.

 

Bien que cette nouvelle façon de travailler se popularise en contexte de pandémie et démontre que la productivité peut être maintenue même à distance, l’innovation se nourrit pour sa part d’interactions physiques.

 

« Effectivement, lorsqu’il est question d’idées ou de concepts véritablement originaux, les gens ont besoin d’une interaction physique pour exprimer des notions pour lesquelles il existe encore peu de mots qui en font référence dans le lexique accepté. Ce type de communication non verbale entre les membres d’un groupe de travail est encombrant dans une interaction à distance qui, de surcroît, n’a lieu que de manière épisodique », résume le ministère.

 

« Il apparaît qu’au cours des derniers mois, certaines insuffisances de la communication virtuelle qui est possible, par exemple, grâce à des logiciels tels que Zoom, Skype et d’autres technologies similaires sont devenues évidentes. En effet, la communication sur écran « face-à-face » ne reproduirait pas entièrement la façon dont les gens interagissent en personne. Cela est particulièrement problématique lorsqu’il s’agit de faire une séance de « remue-méninges » ou de résoudre des problèmes en groupe. »

 

Quant à la productivité, résume le MEI, « il existe toujours un risque qu’elle finisse par s’estomper si le rythme des percées technologiques s’affaiblit. Éventuellement, dit-on, cela pourrait arriver si les interactions entre les personnes n’ont lieu que de façon numérique ».

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