(LAG) À la suite du décès de Brandon Maurice par un coup de feu tiré par un policier de la Sûreté du Québec, le coroner Luc Malouin recommande au corps de police de former ses policiers à l'utilisation des pansements hémostatiques et de les ajouter dans les équipements de premiers soins que l'on trouve dans les véhicules de patrouille.

 

Ce produit est utilisé lors d’une hémorragie interne, « spécialement lors du passage d’un projectile d’arme à feu », explique-t-il.

 

« Si le policier avait eu en sa possession ces pansements et qu’il avait été formé pour les appliquer, les chances de survie auraient été améliorées. En appliquant ce pansement, l’hémorragie aurait pu être contenue et diminuée, donnant ainsi du temps au personnel médical pour intervenir efficacement. »

 

De l’avis du coroner, il apparaît « très raisonnable » qu’un policier formé pour utiliser au besoin une arme à feu le soit aussi pour sauver des vies, comme c’est le cas en ce moment. « Les percées scientifiques des dernières années ont permis l’invention de ce type de pansement et son usage devrait quant à moi être répandu dans les forces de l’ordre », plaide-t-il.

 

Luc Malouin mentionne que les agents de la Gendarmerie royale du Canada ont d’ailleurs commencé à être formés pour utiliser ces pansements.

 

Rappelons qu’un règlement permettra dès la semaine prochaine à un policier à l’emploi d’un corps de police d’effectuer le paquetage de plaies à l’aide de pansements hémostatiques.

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