(LCP) Le Collège des médecins du Québec reconnaît avec la présentation du projet de loi 31 modifiant principalement la Loi sur la pharmacie afin de favoriser l'accès à certains services, cette avancée qui permettra de faciliter l'accès aux soins de santé.

 

« Les besoins du public en matière de santé ont toujours été au cœur de nos préoccupations », déclare le président, Mauril Gaudreault. « Je suis d'avis que les nouvelles responsabilités des pharmaciens, notamment en ce qui a trait à la vaccination, seront un moyen efficace de rejoindre une clientèle pour qui l'horaire peut être un facteur limitant. L'Ordre des pharmaciens du Québec pourra compter sur notre entière collaboration dans ce dossier. »

 

L'Ordre des pharmaciens salue la présentation du projet de loi. « L'ouverture est bien présente au Collège des médecins du Québec, notre partenaire principal dans le dossier, et nous avons une volonté commune de développer des modèles de pratique et de collaboration qui pourront bien servir les Québécois. Le pharmacien est formé pour en faire davantage et améliorer l'accès aux soins de santé à la population. Nous espérons en venir avec des propositions bien concrètes dans les prochains mois », conclut le président de l'Ordre, Bertrand Bolduc.

 

De son côté, l'Association des pharmaciens des établissements de santé demande notamment au gouvernement de permettre à ces pharmaciens d'initier et de cesser des médicaments. À l'heure actuelle, ils doivent limiter leurs interventions aux seules classes de médicaments et circonstances pour lesquelles existe une ordonnance collective.

 

Pour l'Association québécoise des pharmaciens propriétaires « des actes comme la vaccination, la prescription de médicaments en cas d'urgence (ex. : Épipen) et l'évaluation des patients afin d'ajuster la médication devraient permettre aux pharmaciens de contribuer à l'amélioration des soins de première ligne. Par contre, certaines mesures devront être mises en place pour assurer le succès de ce projet, comme éliminer la barrière majeure que représente l'imposition aux patients de frais de franchise et de coassurance perçus par le gouvernement sur l'ensemble de ces nouveaux actes cliniques. L'effet positif souhaité de ce projet de loi sur l'accès aux soins de première ligne ne sera possible que si cet obstacle important est levé », ajoute Jean Thiffault.

 

La Fédération des chambres de commerce renvoie le gouvernement à une étude où l'on proposait « de nombreux exemples où des entreprises privées permettent d'améliorer l'accès aux soins et services de santé, dont les pharmacies communautaires. Les employeurs ont à cœur la santé de leurs employés et c'est la raison pour laquelle la FCCQ insiste pour un accès amélioré, comme le propose le projet de loi ».

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