(LAG) Avec la crise du coronavirus, « tout le monde est un petit peu dans le même bateau », constate la présidente de l'Ordre des psychologues, Christine Grou.

 

« C’est-à-dire que tout le monde a eu une onde de choc. Tout le monde est en train de s’adapter, tout le monde à des degrés différents bien sûr. Mais tout le monde a vu sa vie se transformer de jour en jour », souligne-t-elle en entrevue avec Le Courrier parlementaire.

 

« Ce qui est particulier, c’est qu’au stress de la contagion, de la propagation, c’est ajouté le stress du confinement puis pour certains, le stress d’une perte d’emploi, le stress d’avoir les enfants à temps plein à la maison, l’éventuelle réussite de la fin d’année scolaire. »

 

Cette « accumulation de stresseurs » exige beaucoup d’adaptation en peu de temps, mentionne la présidente. « Cela cause une certaine forme d’anxiété collective qui est tout à fait normale, c’est tout à fait légitime. Mais cela dit, une fois la réaction qui nous permet de nous protéger, une fois ça accompli, puis à partir du moment où les mesures de confinement ont été annoncées, on a cru bon de donner certains conseils pour limiter un peu je vous dirais les méfaits du confinement ou les effets potentiels du confinement. »

 

À ce sujet, « il y a des gens qui sont déjà très résilients, note la présidente de l’ordre professionnel. « Il y a des gens qui ont une bonne santé psychique, il y a des gens qui sont déjà vulnérables sur le plan psychologique, qui ont déjà des problèmes de santé mentale. Il y a des gens qui ont peut-être plus de difficultés à avoir accès à la bonne information, qui ont plus de mal à comprendre et à bien interpréter l’information. » Les cas de figure sont multiples, fait remarquer Christine Grou.

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