(LAG) L’année dernière, 62,2 % des nouveaux retraités québécois demandaient leur rente du Régime de rentes du Québec à 60 ans, selon le point sur la situation économique et financière du Québec.

 

« En comparaison, dans le reste du Canada, 38,2 % des participants demandaient leur rente du Régime de pensions du Canada à 60 ans », mentionne le ministère des Finances.

 

Les modalités du régime québécois font cependant en sorte que ces personnes obtiennent un montant de 30 % à 36 % inférieur à celui qu’ils auraient pu obtenir s’ils avaient demandé leur rente à 65 ans.

 

En devançant la demande de la rente à 60 ans, le RRQ remplace seulement 16 % du revenu alors que la pension de la Sécurité de la vieillesse remplacera 13,1 % du revenu après l’âge de 65 ans.

 

Ainsi, si la personne souhaite toujours obtenir un taux de remplacement du revenu de 60 %, soit le taux pour maintenir un niveau de vie équivalent durant la retraite, « son épargne privée de retraite et son revenu de travail devront être plus importants et représenter 44 % de son revenu jusqu’à 65 ans, puis 30,9 % par la suite », explique le ministère.

 

Avec une demande de la rente à 65 ans, le retraité verra le quart de son revenu remplacé par la rente du Régime de rentes du Québec et 13,1 % par la pension de la Sécurité de la vieillesse. « Ainsi, l’épargne privée de retraite et le revenu de travail doivent compter pour 21,9 % du revenu si la personne souhaite remplacer 60 % de son revenu de carrière. »

 

En reportant la demande à 70 ans, le retraité verra 35,5 % de son revenu remplacé par la rente du Régime de rentes du Québec et 17,8 % de son revenu remplacé par la pension de la Sécurité de la vieillesse. « Ainsi, l’épargne privée de retraite et le revenu de travail doivent compter pour seulement 6,7 % du revenu pour remplacer 60 % du revenu de carrière », signale le ministère.

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