(LAG/UQ) La prestigieuse revue Nature vient de publier un article sur les travaux de recherche dirigés par le professeur Richard Cloutier de l’Université du Québec à Rimouski, (UQAR)  portant sur l’évolution des poissons en tétrapodes, soit les vertébrés dotés de quatre membres. Une découverte majeure en paléontologie qui a un retentissement international.

 

L’évolution des poissons en tétrapodes a été l’une des transformations les plus importantes dans l’histoire des vertébrés. Remontant à il y a 380 millions d’années, celle-ci leur a permis de quitter l’eau pour conquérir la terre ferme. « Afin d’accomplir cette transition, plusieurs innovations anatomiques ont été nécessaires. L’une des plus significatives fut l’apparition des mains permettant à ces tétrapodes de pouvoir marcher plutôt que de nager », explique le professeur Cloutier.

 

C’est en analysant plusieurs fossiles de poissons et de tétrapodes datant de 393 à 359 millions d’années que le professeur en biologie de l’UQAR et son équipe ont pu déchiffrer les changements évolutifs permettant à une nageoire de devenir une patte. En plus de fossiles provenant de la Lettonie et du Nunavut, l’équipe du professeur Cloutier a étudié en détail l’Elpistostege watsoni découvert en 2010 au parc national de Miguasha (Sépaq), en Gaspésie.

 

(Collaboration Le Courrier parlementaire/L’Actualité gouvernementale et le réseau de l’Université du Québec)

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