On en a parlé au Salon bleu du taux d’échec en français qui a fait un bond par en avant pour les élèves de 5e secondaire. L’examen du ministère donné en juin, rapportait Le Soleil, a vu un jeune sur quatre échouer quand on prend le public et le privé ensemble. En 2013, le taux d’échec était à 20 %. Si on regarde seulement le public, le taux de réussite est sous la barre des 70 %. L’examen consiste à écrire une lettre ouverte de 500 mots.

 

Certains blâment le choix du sujet «La place des personnes âgées dans la société», un sujet loin des jeunes qui ne les inspire pas particulièrement. Et le contenu, c’est à dire sa cohérence et «son adaptation à la situation de communication» compte pour 50 % des points.

 

Conscient qu’il y a encore beaucoup de travail à faire au chapitre de la maîtrise de la langue, le ministre de l’Éducation entend ressusciter le Plan d’action pour l’amélioration du français, un plan qui compte 22 mesures spécifiques, lancé par le gouvernement Charest en 2008.

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