(C.C.) Le ministre des Forêts, Pierre Dufour, fait le point sur les ajustements à venir au régime forestier est les impacts anticipés sur l’avenir des coopératives forestières :

 

« La modification du régime forestier, afin de permettre une meilleure prévisibilité des investissements pour les acteurs de l’industrie, est un engagement formel de notre gouvernement que nous entendons réaliser au bénéfice de l’ensemble de l’industrie.

 

(…) Notre ministère est à pied d’œuvre pour identifier l’approche la plus susceptible d’engendrer une croissance durable de l’industrie forestière au Québec, un secteur d’activités vital pour plusieurs régions.

 

(…) Les coopératives forestières, de par leur connaissance du terrain, sont des partenaires stratégiques, et c’est pourquoi elles agissent souvent comme sous-traitants pour les bénéficiaires de garanties d’approvisionnement.

 

D’une part, les garanties d’approvisionnement, qui représentent 75 % du volume du bois, sont octroyées pour une période de cinq ans, soit une période équivalente à chaque détermination de la possibilité forestière. Dans la perspective de fournir une meilleure prévisibilité à l’industrie, nous étudions la possibilité d’augmenter la période d’octroi à 10 ans pour permettre aux bénéficiaires, incluant des coopératives, d’effectuer une meilleure planification de leurs investissements et de leurs besoins de financement, tant en forêt que dans les usines.

 

D’autre part, le Bureau de mise en marché des bois permet à tous les joueurs de l’industrie d’acheter du bois des forêts publiques, où 25 % du volume est mis aux enchères. Au cours des cinq dernières années, les coopératives forestières et les groupements forestiers ont acheté environ 10 % dudit volume, soit 2,5 % du total.

 

Ces coopératives achètent des lots aux enchères notamment pour se garantir une quantité minimale de travail et la majorité de ce bois est ultimement revendue aux bénéficiaires de garanties d’approvisionnement. Ultimement, 95 % des volumes vendus aux enchères est destiné aux BGA. Dans les circonstances, tous ont avantage à ce que ces dernières connaissent du succès.

 

Comme on le constate, les coopératives forestières font parties intégrantes de l’écosystème de l’industrie du bois et partenaires de son succès. Les ajustements à venir au régime forestier auront un impact sur l’ensemble des acteurs de l’industrie québécoise du bois, incluant les coopératives forestières, et cet impact sera assurément très positif. »

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