(LAG) Le ministère de l'Économie et de l'Innovation attire l'attention sur une étude d'un groupe d'experts sur la mesure de la performance économique et du progrès social de l'Organisation de coopération et de développement économiques qui révèle qu'il faudra trouver de nouveaux indicateurs économiques mieux adaptés.

 

On indique, par exemple que le produit intérieur brut ne pouvait pas mesurer toute l'ampleur des conséquences de la récession et qu'il a de ce fait écarté l'importance de renforcer les filets de sécurité et la protection sociale. « Si la mauvaise chose est mesurée, les mauvaises actions seront posées. De plus, si certains problèmes ne sont pas mesurés, ceux-ci deviennent négligés ».

 

On explique, par exemple, que dans le cas de l'environnement, si une mine de charbon ferme, en l'absence de meilleurs instruments de mesure, « les propriétaires pourraient affirmer que le PIB est sacrifié au nom de l'environnement, alors qu'en réalité, le bien-être total augmenterait parce que la valeur du PIB perdu serait compensée par les avantages environnementaux de l'air purifié et de la réduction des risques climatiques ».

-30-