(LAG) Le Québec devra relever quatre défis s'il veut poursuivre sa bonne performance économique, selon l'Institut du Québec et BMO Groupe financier.

 

La province accuse du retard en matière d'intégration en emploi des immigrants nouvellement arrivés depuis moins de six ans et chez les travailleurs sexagénaires.

 

De plus, le Québec devra accroitre sa compétitivité. « Tant pour la productivité de la main-d'oeuvre, non seulement le Québec performe bien que l'Ontario, mais l'écart entre les deux provinces s'est accentué au cours des dernières années. »

 

Le bassin des travailleurs de 15 à 64 ans augmente à Montréal, mais décline ailleurs. Cela se traduit « par des besoins de main-d'oeuvre très inégaux d'une région à l'autre ».

 

Enfin, « malgré les récents efforts, le Québec se classe toujours au dernier rang du classement des provinces canadiennes en matière de diplomation au niveau secondaire ». De plus, « l'écart continue de se creuser avec l'Ontario quant à l'obtention des diplômes d'études collégiales et universitaires », selon le rapport.

 

L'étude déplore aussi qu'il n'y ait pas de données pour « brosser un portrait clair et convaincant de la réalité » quant à l'emploi des Autochtones et la formation continue.

 

De plus, la directrice générale de l'IDQ, Mia Homsy, est d'avis qu'il est essentiel de « cibler certains secteurs ou professions jugés plus stratégiques pour le Québec et de tout mettre en oeuvre pour y atténuer les impacts néfastes du manque de main-d'oeuvre ».

-30-