(LAG) Considéré comme un « placement refuge », l’or attire les investisseurs en cette période de crise. En mars, le prix de l'or et des alliages d'or sous forme brute a augmenté de 4,7 % et atteint son « plus haut niveau jamais enregistré », note Statistique Canada.

 

Les investisseurs « se tournent vers l'or pour diversifier leur portefeuille en période de crise, principalement en raison de la corrélation négative ou faible de l'or avec les autres actifs. En mars 2020, les cours des actions ont chuté, et il est possible que le marché baissier ait incité les investisseurs à s'orienter vers des actifs moins risqués, comme l'or ».

 

En raison de ces facteurs et d'autres éléments, explique Statistique Canada, le prix de l'or et des alliages d'or sous forme brute a bondi de 28 % en mars par rapport au même mois un an plus tôt. Son prix a affiché une croissance de 127 % de mars 2008 à mars 2020.

 

« Depuis la crise financière de 2008, bon nombre de banques centrales sont devenues des acheteurs nets d'or, privilégiant un portefeuille diversifié pour éviter le risque d'avoir à compter sur une seule monnaie de réserve instable. En 2019, par exemple, les banques centrales ont acheté 650,3 tonnes d'or, le deuxième niveau en importance en 50 ans pour ce type d'actifs. »

 

Prix de l'argent

Contrairement au prix de l’or, le prix de l'argent et des alliages d'argent sous forme brute a chuté de 12,6 % en mars par rapport au mois d’avril, sa plus forte baisse depuis octobre 2011.

 

« Le recul observé est en grande partie attribuable à la baisse de la demande d'argent pour la fabrication industrielle et la fabrication de bijoux et de pièces d'argenterie, qui a découlé des restrictions imposées aux activités économiques en réponse à la pandémie de COVID-19 », explique Statistique Canada.

 

« L'arrêt temporaire par la Monnaie royale canadienne de sa production non essentielle en mars ne représente que la pointe de l'iceberg. »

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