(LCP) La ministre responsable des Aînés promet d’imposer des amendes aux propriétaires de résidences privées pour aînés qui contreviennent à la loi lors d’une fermeture en ne donnant pas de préavis de six mois.

 

« Dorénavant, il y aura des amendes », prévient Marguerite Blais. « Tous les propriétaires qui ne respecteraient pas la loi, nous allons être fermes et nous allons imposer ces amendes. » Pour l’instant, une seule a été imposée au Québec.

 

« S'il n'y a pas eu d'amende, c'est parce que le précédent gouvernement n'a pas respecté la loi, c'est-à-dire n'a pas fait en sorte, lorsque les résidences fermaient leurs portes sans préavis, de mettre une amende en place », accuse la ministre.

 

Le député péquiste Harold LeBel réclame la réouverture de la loi pour mettre un terme « de façon définitive » à cette pratique et éviter de gérer cette situation au cas par cas.

 

« Il y en a 86 qui ont été fermés dans la dernière année, là. C'est une augmentation de résidences qui ferment. C'est un manquement grave de l'État envers les aînés. Des situations comme celle de Vallée-Jonction en Beauce, en mai dernier, où une quarantaine d'aînés âgés de 87 à 98 ans ont été expulsés de leur résidence à seulement 48 heures d'avis, ça ne peut plus se reproduire. »

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