(LCP) Certains ont pu s'étonner de constater que les consultations particulières prévues cette semaine sur le projet de loi 44 visant principalement la gouvernance efficace de la lutte contre les changements climatiques et à favoriser l’électrification ne figurent plus au calendrier des travaux de l'Assemblée nationale. À défaut de participants, elles ont été reportées en janvier et février 2020.

 

L'opposition a accusé le gouvernement de ne pas avoir laissé suffisamment de temps aux intervenants pour se préparer. « Si on appelle des consultations, c'est parce qu'on souhaite que les gens viennent. Or les gens nous disaient au téléphone : on ne pourra pas venir, c'est trop court, ou on est à la COP25 », a plaidé le leader parlementaire de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois. Ses homologues libéral et péquiste ont aussi déploré la situation.

 

« Je compte, et ce sera ma résolution de la prochaine année, de pouvoir compter sur les oppositions pour l'année 2020 pour la bonne marche des travaux parlementaires. Ça serait mon souhait pour Noël », a répondu, en souriant, le leader du gouvernement, Simon Jolin-Barrette.

 

Le leader adjoint du gouvernent a donc procédé hier après-midi à la révocation de l'ordre qui avait été donné par la Chambre. La révocation a été votée par 96 à 0. Sébastien Schneeberger a ensuite pu présenter une nouvelle motion pour resituer la consultation les 21, 22 et 23 janvier, 4 et 5 février 2020. Plus de 30 participants sont inscrits.

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