(LAG) Absent des travaux parlementaires la semaine dernière, le ministre de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Benoit Charrette, était en mission à Paris afin de « renforcer » la coopération entre le Québec et la France en matière d'environnement.

 

Le ministre a profité d’une table ronde portant sur la tarification du carbone et sur la transition juste et équitable vers des économies plus sobres en carbone, aux côtés de l'ambassadrice de France pour le climat, Brigitte Collet, pour promouvoir la bourse du carbone.

 

Aussi, « le ministre a eu un entretien stimulant avec son homologue française, la ministre de la Transition écologique et solidaire, Élisabeth Borne, sur les ambitions respectives des deux gouvernements en matière de lutte contre les changements climatiques, de biodiversité et de transition juste ».

 

En rencontre avec des gens d'affaires du Québec et de la France, Benoit Charrette a fait part de la volonté de son gouvernement de faire de la lutte contre les changements climatiques « un moteur de développement économique » et de placer l'électrification de l'économie au cœur de son Plan d'électrification et de changements climatiques.

 

« Ce plan, qui sera dévoilé au début de 2020, offrira de nombreuses occasions d'affaires aux entreprises qui sauront se positionner dans ce marché. Les échanges ont également porté sur la gestion des matières résiduelles, un enjeu important pour lequel le gouvernement fera connaître sous peu son approche », mentionne son cabinet.

 

 

Le ministre de l’Environnement s'est aussi entretenu avec le directeur général délégué de l'Agence française de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie, Fabrice Boissier, le député et président de la Commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale, Roland Lescure, le président de l'Association nationale pour le développement de la mobilité électrique, Joseph Beretta et la présidente du Haut conseil pour le climat, Corinne Le Quéré.

 

« Dans le cadre de ces entretiens, le ministre a notamment pu échanger sur les meilleures pratiques dans la gouvernance de la tarification du carbone et des politiques climatiques, sur la gestion des matières résiduelles, l'efficacité énergétique et la promotion des véhicules électriques. »

 

C’est sans compter des entretiens avec le directeur de l'environnement de l'Organisation de coopération et de développement économiques, Rodolfo Lacy, la directrice de l'OCDE pour l'entrepreneuriat, les PME, les régions et les villes, Lamia Kamal-Chaoui, le directeur de l'Agence française pour la biodiversité, Christophe Aubel, et Isabelle Kocher, directrice générale du premier fournisseur de service d'énergie renouvelable de France, le groupe Engie.

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