(LAG) Le vote de lundi prochain marque la fin de la présente campagne électorale jusqu’au déclenchement d’un nouveau scrutin général canadien, mais pour une équipe pancanadienne de chercheurs du Consortium de la démocratie électorale codirigée par la professeure Allison Harell de l’UQAM, l’examen des enjeux et du comportement électoral des Canadiens est loin d’être terminé.

 

Un échantillon de 40 000 personnes est étudié par la vingtaine de membres du Consortium qui ont coordonné aussi un sondage auprès de 4 000 répondants à travers le pays. Une fois la campagne terminée, ces répondants seront recontactés pour un suivi.

 

« L’objectif principal de l’Étude électorale canadienne est d’expliquer la décision des citoyens d’exercer ou non leur droit de vote et, s’ils l’exercent, d’identifier les raisons pour lesquelles ils appuient un parti ou un candidat donné, ainsi que les facteurs qui déterminent les gains et les pertes des partis politiques d’une élection à l’autre. «L’étude vise également à mettre en lumière les similitudes et les différences entre le comportement électoral au Canada et dans d’autres pays», explique Allison Harell. » (Plus de détails)

 

Optimiser la gestion des actifs

« L'amélioration de la production et de la distribution d’électricité par l’optimisation de la gestion des actifs : voilà le mandat que s’est donné une nouvelle chaire de recherche qui vient de voir le jour à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), en partenariat avec Hydro-Québec. « Les organisations œuvrant dans le secteur de l’énergie doivent opérer un ensemble d’installations et d’équipements technologiques de plus en plus complexes. L’environnement dans lequel elles évoluent comporte aussi des risques et des incertitudes. Ce contexte nécessite le développement de nouvelles façons de faire pour assurer le bon fonctionnement et la durée des infrastructures en place. C’est à ce défi que s’attaquera l’équipe de la Chaire de recherche Hydro-Québec en gestion des actifs », d’expliquer le professeur en génie industriel Georges Abdul-Nour, titulaire de la nouvelle Chaire. » (Plus d’information)

 

Villes canadiennes : à l’image du pays

Le professeur émérite Mario Polèse de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) a publié un ouvrage dans lequel il démontre que la façon dont les villes sont « gouvernées, conçues ou configurées, dépend largement des lois, des normes et des valeurs nationales. Si la ville française est si différente de la ville américaine, cela ne tient pas aux maires, mais au cadre régimentaire et aux traditions nationales en matière d’urbanisme. En passant d’une ville à l’autre, de New York, à Port-au-Prince, en passant par Montréal, Toronto, Paris et Buenos Aires, j’explique à plusieurs reprises en quoi la ville est « l’enfant des pratiques, des lois et de normes nationales ». (Plus de détails ) (Son livre The Wealth and Poverty of Regions : Why Cities Matter)

 

Depuis la Révolution tranquille

Où sommes-nous rendus? Une quinzaine d’experts de l’ÉNAP et des collègues d’autres institutions examinent le cheminement de l’État québécois depuis la Révolution tranquille. Le bouquin intitulé L’État québécois : où en sommes-nous est publié par les Presses de l’Université du Québec. (Le livre)

 

Chutes de roches sur la 132 et la 198

Pouvoir prédire le comportement des parois rocheuses qui longent les routes 132 et 198 en Gaspésie améliorerait la sécurité des usagers, car des pierres qui tombent il y en a presque tous les jours sauf en hiver. On rapporte des incidents par milliers tout comme les interventions pour déblayer ces routes.

 

C’est pourquoi l’équipe du Laboratoire de géomorphologie et de gestion des risques en montagne de l’Université du Québec à Rimouski étudie ces parois depuis deux ans. On espère développer un modèle de prévision pour le MTQ.

 

« L’objectif du projet, c’est de développer des modèles de prévisions statistiques qui s’appuient sur des relations entre l’occurrence des aléas et les conditions météorologiques. Après l’érosion côtière, il s’agit des quatre principaux aléas auxquels le ministère des Transports fait face dans le secteur visé en Gaspésie », indique le professeur Francis Gauthier de l’UQAR. L’occurrence de ces aléas a d’ailleurs été compilée, depuis 1987, par le Ministère dans une base de données. » (Plus de détails)

 

Dette du Canada : rien de catastrophique

C’est la conclusion d’une étude sur l’endettement du pays, étude réalisée par un étudiant (Alexandre Bégin) à la maîtrise et le professeur Mathieu Perron-Dufour, tous deux de l’Université du Québec en Outaouais (UQO) et tous deux associés à l’IRIS, l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques.

 

« Messieurs Bégin et Dufour ont notamment comparé le niveau de la dette nette du Canada à celui des autres pays du G7. Ils soulignent que le Canada a le taux net d’endettement en pourcentage de son PIB le plus faible du groupe. Les auteurs démontrent également que dans les circonstances actuelles, la dette publique ne constitue pas un fardeau pour les générations à venir. »

 

Cancer du sein : nouvelle approche

Une subvention de recherche de 1,7 million $ a été attribuée au professeur du Département de chimie de l’UQAM, Borhane Annabi, à qui on demande de développer une nouvelle approche thérapeutique contre le cancer du sein. « Le professeur Annabi et son équipe développeront une nouvelle technologie ciblant spécifiquement des protéines surexprimées sur les cellules cancéreuses, qui serviront de porte d’entrée pour amener des médicaments à l’intérieur de ces cellules. Des résultats préliminaires indiquent que cette approche améliore l’efficacité et diminue les effets secondaires des médicaments actuels. Les travaux du chercheur visent à démontrer l’efficacité de cette approche pour traiter le cancer du sein triple négatif, une forme très agressive de cette maladie. » (En savoir plus)

 

Les robots et les PME

La robotique fait partie des solutions pour combattre le problème de la pénurie de main-d’œuvre. « Les robots qui sont apparus sur le marché il y a une dizaine d’années sont pourvus de caractéristiques techniques qui se rapprochent des besoins des PME : ils sont simples à programmer, ils travaillent en synergie avec les humains, tout en étant sécuritaires pour eux, mais il reste encore quelques défis techniques à résoudre pour qu’ils entrent massivement dans nos PME », a expliqué Vincent Duchaine, professeur en génie des systèmes et titulaire de la nouvelle Chaire de recherche industrielle en robotique collaborative de l’École de technologie supérieure (ÉTS).

 

« Et bien que les robots soient capables d’apprendre par eux-mêmes les tâches simples et répétitives qu’ils doivent accomplir, ils y arrivent difficilement pour les tâches plus complexes devant être réalisées en milieu contraint. Pour faire en sorte que les robots puissent réaliser ce type de tâches de manière optimale, l’équipe compte concevoir des algorithmes d’apprentissage machine qui simplifieront la programmation des robots par démonstration directe. » (La Chaire de recherche)

 

Lac chaud au fond froid

Une étude publiée dans Limnology and Oceanography Letters et à laquelle la professeure Isabelle Laurion de l’INRS a collaboré parle du réchauffement des lacs et ébranle des conceptions déjà reconnues par les scientifiques. « L’eau des lacs aurait inversement tendance à se refroidir en profondeur sous l’action des changements climatiques, remettant ainsi en question l’idée généralement admise au sein du milieu scientifique que les lacs subissent un réchauffement global. » (La suite)

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*Cette rubrique régulière est le fruit d'une collaboration spéciale entre Le Courrier parlementaire©/L'Actualité gouvernementale© et l'Université du Québec. Elle est préparée à partir d'informations fournies par le réseau.