(LAG) À la fin du mois dernier, l’UQAM a officiellement lancé une nouvelle Chaire en macroéconomie et prévisions. « La Chaire a pour mission de comprendre, d’expliquer et de mieux prévoir les grandes récessions, les crises générées par les dettes de plusieurs pays ainsi que l’impact des changements climatiques sur l’emploi et l’activité économique grâce à une nouvelle génération de modèles macroéconomiques. Elle effectuera une veille sur les économies du Québec, du Canada et de leurs principaux partenaires commerciaux à l’international, étudiera les interactions entre différents secteurs d’activité économique, de même que les effets des politiques macroéconomiques (monétaire, budgétaire et fiscale), et intègrera les risques associés aux changements climatiques dans l’analyse macroéconomique. » Le ministère des Finances, Hydro-Québec et la Caisse de dépôt et placement contribuent ensemble 1,5 million $ pour le fonctionnement de la Chaire.

 

Parmi les nombreux pesticides utilisés chez nous, l’atrazine est un des plus populaires et on le retrouve dans l’eau potable un peu partout à travers le pays. Or, malgré les usines de traitement, ce pesticide n’est pas dégradé efficacement et souvent, on doit utiliser des produits chimiques pour l’enrayer, ce qui peut créer des sous-produits toxiques dans l’environnement. « Le professeur My Ali El Khakani, expert en matériaux nanostructurés, du Centre Énergie Matériaux Télécommunications de l'INRS et le professeur Patrick Drogui, spécialiste en électrotechnologies et traitements des eaux, du Centre Eau Terre Environnement de l'INRS, ont joint leurs forces pour développer un nouveau procédé écologique de dégradation de l’atrazine qui s’affranchit au maximum des produits chimiques. « En travaillant ensemble, on est arrivé à développer un procédé de traitement des eaux auquel on ne serait jamais arrivé séparément. C’est la grande valeur ajoutée de l’interdisciplinarité en recherche », rapporte le professeur El Khakani, auteur principal de l’étude dont les résultats ont été publiés le 15 janvier dans la revue Catalysis Today. »

 

Des chaires stratégiques de recherche, l’UQAM en compte maintenant 27. Quatre nouvelles chaires ont été créées récemment en éducation, sur la résilience et les vulnérabilités des forêts tempérée et boréale aux changements climatiques, sur les dynamiques touristiques et une sur le design en cybersanté mentale. « Lancé à l'automne 2013, le programme des chaires stratégiques de recherche vise à soutenir le développement de la recherche et de la création à l'UQAM en structurant des domaines émergents, intersectoriels ou novateurs. »

 

Et dans la même veine, l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) lance une nouvelle chaire de recherche sur la santé et les services sociaux en milieu rural. Issue d’un partenariat novateur avec les Centres intégrés de santé et de services sociaux (CISSS) du Bas-Saint-Laurent et de Chaudière-Appalaches et TELUS, la chaire, qui s’inscrit dans une approche interprofessionnelle, vise à apporter des réponses adaptées aux enjeux sociaux et de santé auxquels font face les populations des communautés rurales de ces deux régions.

 

Avec une aide financière de 600 000 $ sur deux ans du Gouvernement du Québec, l’UQTR a pu organiser un nouveau regroupement, le Réseau québécois sur l’énergie intelligente (RQEI) qui a été lancé il y a deux semaines. « Jusqu’à aujourd’hui, malgré une expertise reconnue mondialement sur l’intelligence énergétique, le Québec ne comptait aucun regroupement stratégique permettant de rassembler les divers acteurs dans ce domaine. Le RQEI, dirigé par l’UQTR, réunit plusieurs chercheurs, universitaires et collégiaux, actifs dans le secteur de l’énergie, y compris les experts des centres de recherche d’Hydro-Québec. » (Rubrique préparée en collaboration avec le réseau de l'Université du Québec)

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