(LAG) S’il y a un sujet qui est hautement d’actualité ces jours-ci, c’est bien celui des inondations. Il y a quelques jours, le Réseau Inondations intersectoriel du Québec a officiellement été lancé par le Scientifique en chef, Rémi Quirion. Ce Réseau de 120 chercheurs est basé à l’UQAM et mobilise 16 établissements et une cinquantaine de partenaires : municipalités, centres de recherche, organismes gouvernementaux et autres. Il est financé par le Fonds de recherche du Québec.

 

« Pour remplir son mandat de recherche, de veille, de formation et de consultation en matière de lois et de politiques publiques, le réseau compte 120 chercheurs, dont le travail s'articulera autour de cinq axes thématiques intersectoriels : facteurs de risques d'inondation et de désastres; gestion et aménagement des territoires à risque d'exposition; impacts biologiques, psychosociaux, sanitaires et économiques; transformation et réduction des vulnérabilités des individus, des organisations et des collectivités; gestion et communication des risques. »

 

Transformer et valoriser les bioproduits

Grâce à une aide financière de 4 millions $ de Développement économique Canada, le Centre de transformation et de valorisation de bioproduits, un projet de 5,2 millions $ pourra voir le jour à l’UQAC. « Le projet vise à mettre en place une infrastructure scientifique et industrielle d’innovation et de validation d’ingrédients naturels d’origine végétale. Le CTVB mettra à la disposition des entreprises en développement, l’accès à un parc technologique de grande qualité afin de procéder à l’extraction, la formulation et la valorisation de bioproduits dans le but d’en faire la commercialisation. » Le CTVB fait partie du Centre d’entrepreneuriat et d’essaimage de l’UQAC dont la mission est de soutenir la création d’entreprises et de favoriser les transferts des technologies et des connaissances pour aider les PME régionales. (Lire plus)

 

Devenir père 101

L’idée d’impliquer davantage le père avant, mais surtout après la naissance de son enfant, ne comporte que des avantages pour le couple, le bébé et le papa. Le projet Initiative Ami des pères au sein des familles, de la professeure Francine de Montigny de l’UQO, lancée en 2014 à l’Hôpital Brome-Missisquoi-Perkins, a été un succès et il continue de faire des petits. L’idée était d’encourager le personnel médical, les intervenants en santé et services sociaux d’impliquer l’autre parent, chose qui n’est pas nécessairement automatique. Selon la professeure de Montigny, l’Initiative a permis de voir des pères plus engagés auprès de leurs enfants et d’améliorer la relation coparentale. Reste maintenant à l’étendre le plus possible sur le territoire. (Lire plus)

 

Carbone forestier

Comment les stocks de carbone de la forêt boréale sont-ils affectés par les changements climatiques? Voilà une des questions à laquelle la nouvelle chaire de recherche de l'UQAT tentera de répondre. « La mise sur pied de la Chaire de recherche UQAT-MFFP sur la gestion du carbone forestier s'inscrit dans un contexte où plusieurs industries québécoises émettent une grande quantité de gaz à effet de serre, alors que le Québec possède un vaste territoire de forêt boréale apte à emmagasiner une importante quantité de carbone.

 

La création de la Chaire fait suite à la rencontre tenue en décembre dernier avec les entreprises ArcelorMittal, Aluminerie Alouette, Boisaco, Produits Forestiers Résolu et le groupe Rémabec dont l'objectif était d'élaborer d'un projet ancré dans la réalité économique locale grâce à l'appui du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec (MFFP). » Le Ministère a versé 625 000 $ pour cette chaire.

 

Horloge atomique miniature

La précision de ces horloges est sans équivalent et leur utilité de grande importance. Le problème, c’est qu’elles sont énormes et lourdes. Cependant, grâce au développement et à l’utilisation d’un micro-peigne de fréquences optiques « une technologie laser de pointe très compacte », une équipe internationale de chercheurs, dont plusieurs provenant de l’INRS où ils ont fait des études postdoctorales, mais oeuvrant maintenant à l’Université de Sussex, espère pouvoir produire des horloges atomiques miniatures.

 

« Le système intégrant le micro-peigne est au moins dix fois plus léger et 20 fois plus petit que les systèmes disponibles dans le commerce à l’heure actuelle, en plus d’être plus précis et de consommer moins d’énergie que ces derniers. Ce dispositif pourra non seulement être intégré à des horloges atomiques, mais permettra également d’améliorer un grand nombre d’applications basées sur les peignes de fréquences optiques dans des domaines tels que les télécommunications, l’astronomie, la métrologie optique et la spectroscopie de haute précision. » (Lire plus)

 

Regard sur les universités québécoises

Trois professeurs de l’ÉNAP, de l’UQAR et de TÉLUQ ont publié récemment un ouvrage sur le rôle et la place des universités québécoises. Les professeurs Louis Demers, Jean Barnatchez et Michel Umbriaco se penchent sur la gouvernance des universités et publient les premières données d’une recherche qui analyse les perceptions des administrateurs universitaires sur ces institutions et sur leur propre rôle. Ils se demandent si nos institutions de haut savoir demeurent « un lieu de réflexion critique sur la société ou voient-elles leur rôle restreint à celui de moteur de l'économie du savoir? Sont-elles dirigées dans un esprit collégial ou entrepreneurial? » Selon eux, nos universités sont de moins en moins collégiales et libres et de plus en plus entrepreneuriales.

 

La nordicité et la Station Uapishka

Une alliance stratégique de partenariat a été conclue par l’UQAR avec la Station Uapishka et l’Institut nordique du Québec. « Plusieurs grands enjeux seront au cœur des travaux de recherche menés en collaboration avec la Station Uapishka. L’impact des changements climatiques sur les écosystèmes, la dynamique forestière en milieu boréal, la réponse aux variations de température sur le métabolisme énergétique et la santé de certaines espèces aquatiques, la biodiversité et l’impact du froid sur les espèces en sont quelques-uns. D’autres thèmes pourraient éventuellement bonifier la programmation de recherche, comme le potentiel éolien, la gestion énergétique en climat nordique, les services et les soins de santé offerts aux populations nordiques ainsi que l’acceptabilité sociale des projets d’exploitation des ressources naturelles. »

 

Besoin de main-d’œuvre en TI

En Mauricie, on prévoit créer pas moins de 800 nouveaux emplois en technologies de l’information au cours des trois prochaines années. Il manque déjà de monde pour combler ces postes. C’est pourquoi se tenait à l’UQAT, il y a une dizaine de jours, une rencontre à laquelle ont participé 80 intervenants régionaux réunis pour discuter des besoins en main-d’œuvre et des programmes de formation nécessaires.

 

« L’évolution des compétences demandées par les employeurs est telle qu’il était primordial de revisiter les modèles de formations actuelles pour en proposer de nouveaux et, ainsi, suivre la croissance exponentielle de ce secteur. En effet, la région a créé 408 nouveaux emplois au cours des deux dernières années, pour un total de 1 115 emplois actifs. Dans cet écosystème en effervescence, le manque de main-d’oeuvre est criant et n’ira qu’en s’accentuant au cours des prochaines années. » (Lire plus)

 

Gestion des opérations

« Discipline méconnue, la gestion des opérations (GO) a traditionnellement été associée aux usines et au secteur manufacturier. On la retrouve aujourd'hui dans plusieurs secteurs, dont les entreprises de services, le milieu de la santé, les gouvernements et les organisations humanitaires. « Nous sommes la seule université au Québec à positionner la GO dans le secteur tertiaire plutôt que manufacturier », affirme Marie-Pierre Spooner, professeure au Département de management et technologie. » Cette université, c’est l’UQAM qui a décidé d’offrir, dès septembre prochain, un certificat en gestion des opérations et d’actualiser cette concentration au niveau de son baccalauréat en administration.

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