Les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) ont octroyé une subvention de 600 000 $ sur quatre ans à la professeure Lara Maillet de l’ÉNAP et son équipe de chercheurs. Intitulé « Évaluation de l'implantation de la gestion par trajectoire de soins et services et de la variation des effets dans des Centres intégrés universitaires de santé et de services sociaux au Québec », le but de ce projet est de créer de nouvelles connaissances quant à la gestion par trajectoires et leur implantation au sein d'organisations de santé et services sociaux et de leur réseau de partenaires, tant locaux que régionaux.

 

« Pour assurer une conduite plus sécuritaire et autonome, les véhicules routiers intelligents utilisent différents capteurs comme des caméras ou des radars. Mais pourrait-on employer ces appareils pour optimiser également la consommation d’énergie d’une voiture? Cette question sera au cœur des travaux d’une toute nouvelle Chaire de recherche du Canada, récemment octroyée à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR). »

 

Et pour rendre les aliments plus sécuritaires, la professeure Monique Lacroix, chercheuse à l'Institut national de la recherche scientifique (INRS), a développé « un enrobage à base de jus de canneberge et d'extrait d'agrumes qui rend les norovirus plus sensibles à l'irradiation gamma, permettant ainsi de les éliminer tout en préservant la qualité de l'aliment, le tout sans risque pour le consommateur. L'idée est de vaporiser les produits frais tels que la salade ou les fraises, puis de les traiter avec une pasteurisation à froid comme l'irradiation. Les acides organiques et le polyphénol contenu dans le jus de canneberge et l'extrait d'agrumes altéreraient la protéine virale et contribueraient à inhiber son activité. »

 

Qu’en est-il de la popularité croissante des services en ligne d’épicerie auprès des consommateurs âgés? Surtout que le gouvernement offre un crédit d’impôt aux 70 ans et plus qui font appel aux services de livraison de leur épicerie. Pour sa thèse de doctorat (département des études urbaines et touristiques) à l’UQAM, Ana Bezirgani a interviewé une soixantaine de personnes (âge moyen : 74 ans) vivant à plus de 20 minutes d’une épicerie.

 

« De manière surprenante et contre-intuitive, les résultats révèlent des similitudes entre les personnes âgées conductrices de voiture... et celles adeptes de l'épicerie en ligne! « Les personnes dans ces deux groupes sont très organisées, achètent souvent des aliments en grande quantité et visitent régulièrement les magasins ou les sites web, souligne Ana Bezirgani. Pour elles, acheter des aliments constitue une corvée ménagère comme une autre. Elles épluchent les circulaires à la recherche de rabais et de promotions et dressent des listes d'achats. Elles sont généralement fidèles à quelques commerces où elles ont leurs habitudes. » Celles qui prennent les transports en commun sont plus spontanées, achètent plus souvent et en plus petites quantités.

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