(LAG-UQ) L'aménagement du territoire peut jouer un rôle important afin de préserver la qualité de l'eau souterraine des aquifères granulaires à nappe libre, qui sont une source majeure d'eau potable en région. C'est ce qu'a confirmé la doctorante en sciences de l'environnement, Nathalie Rey, lors de la soutenance de sa thèse qui avait lieu le 17 décembre au campus de Rouyn-Noranda de l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT).

 

L’UQAR a signé il y a quelque temps une entente de partenariat avec la Station Uapishka et l’Institut nordique du Québec (INQ) permettant aux chercheuses et aux chercheurs de l’Université d’avoir accès aux infrastructures de la station de recherche, la seule en activité sur la Côte-Nord. « Créée par le Conseil des Innus de Pessamit et la Réserve mondiale de la biosphère Manicouagan-Uapishka (RMBMU), la Station Uapishka est basée au pied des monts Groulx (Uapishka), au bord du réservoir Manicouagan.

 

« La Station Uapishka est située à un endroit stratégique pour réaliser des recherches sur des enjeux clés pour le Québec. Depuis quelques années, le Nord se développe à vitesse grand V. La recherche scientifique est essentielle pour éclairer les décideurs afin que ce développement soit réalisé dans une perspective durable et en concertation avec les différentes communautés qui y vivent », indique le vice-recteur à la formation et à la recherche, François Deschênes. »

 

Du côté de l’UQO, son Observatoire du développement de l’Outaouais (ODO) offre maintenant une version mise à jour et bonifiée du Portrait des communautés de l’Outaouais. Pour cette nouvelle mouture, l’ODO a travaillé en collaboration avec 17 partenaires de la région, et les résultats sont maintenant disponibles : 109 fascicules et tableaux de bord qui apportent une connaissance plus approfondie des réalités vécues à l’échelle des communautés. Nouveauté intéressante pour apprécier les tendances liées aux différents indicateurs, cette version intègre l’évolution de la situation sur 10 ans.

 

Le magazine Québec Science a choisi les travaux de l’équipe du professeur Dominique Arseneault sur l’évolution de la forêt québécoise comme une des dix découvertes de l’année 2019. « Les informations contenues dans les carnets de notes ont permis de reconstituer la forêt préindustrielle du Québec. « À la tête du Laboratoire d’écologie historique et de dendrochronologie de l’UQAR, le professeur Arseneault a passé à la loupe, avec ses collègues, les centaines de carnets de notes rédigés par des arpenteurs au courant des années 1780 à 1940. Un travail colossal qui a été réalisé de 2005 à 2019. » Cette rubrique est une collaboration LCP-LAG et le réseau de l’Université du Québec)

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