La FTQ Construction se questionne par rapport aux engagements du premier ministre du Québec, François Legault, envers Doug Ford, premier ministre de l'Ontario. Lors de leur rencontre du 19 novembre, M. Legault a affirmé que le Québec pourrait construire de nouveaux barrages hydroélectriques et laissé entendre qu'il pourrait embaucher des travailleurs ontariens pour les construire.

 

Une expertise québécoise


Depuis des décennies le Québec a développé une expertise dans la construction de barrage hydroélectrique. Notre main d'œuvre est qualifiée et professionnelle. « Certains travailleurs ont participé à plus d'un chantier de barrage dans leur carrière. Aucune autre province ne peut se vanter d'avoir des travailleurs avec autant d'expérience » affirme Rénald Grondin, président de la FTQ Construction.

 

Des travailleurs québécois disponibles
Les grands chantiers comme un barrage hydroélectrique sont de rares sources de revenus stables pour les travailleurs de la construction en région. En moyenne, un travailleur québécois n'effectue que 1 000 heures dans une année sur une possibilité de 2 080 heures. Cette réalité est encore plus critique en région. Ainsi, de nombreux travailleurs sont disponibles pour ces chantiers.

 

La FTQ Construction revendique que la main d'œuvre locale soit embauchée en priorité sur les chantiers afin d'assurer que les travailleurs de région aient aussi accès à des emplois de qualité.

 

M. Legault, le nationaliste


Pendant la campagne électorale, M. Legault s'était présenté comme un nationaliste économique. « Il va falloir que M. Legault comprenne que les travailleurs d'ici doivent passer en priorité. Il ne peut pas vendre à la fois l'électricité et les emplois du Québec » s'insurge Éric Boisjoly, directeur général de la FTQ Construction.

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