(LCP) À ceux qui reprochent à Hydro-Québec de défigurer le paysage par ses lignes électriques et de peu se soucier d'environnement, son président-directeur général rappelle que le mandat de la société d'État est de délivrer de l'électricité à tous les Québécois.

 

« La réalité c'est qu'à un moment donné, il faut qu'on passe quelque part », plaide Éric Martel, de passage en commission parlementaire durant l'étude des crédits à l'Assemblée nationale.

 

Quant à l'idée d'enfouir des lignes un peu partout sur le territoire et de faire payer l'ensemble des clients, c'est une très mauvaise idée, dit-il. « Si on commence à enfouir dans un endroit et qu'on demande à tout le Québec de payer, ça devient complètement irresponsable de notre part parce qu'à ce moment là, c'est le reste du Québec qui paie pour un bout d'enfouissement. »
 

Et « si on commence à le faire à un endroit, le reste du Québec va nous le demander et nos tarifs vont exploser », prévient le président-directeur général.
 

De plus, l'enfouissement de lignes électriques est plus dommageable sur le plan environnemental, affirme-t-il. « Quand on fait une ligne souterraine, il faut faire le déboisement quand même, mais en plus de ça, on creuse le sol et on va affecter les milieux humides. »
 

La députée Ruba Ghazal de Québec solidaire reprochait à la société d'État sa mauvaise gestion dans le dossier de la municipalité de Saint-Adolphe-d'Howard. Elle parle de « destruction » des paysages et de « saccages environnementaux importants ».

-30-