(LAG) Le ministre de l’Environnement annonce une mesure temporaire pour les entreprises qui souhaitent convertir leurs opérations pour répondre à la demande d'un service ou d'une activité prioritaire lié à la pandémie : elles seront exemptées de l'obtention préalable d'une autorisation environnementale.

 

Pour se prévaloir de cette exemption, explique le cabinet de Benoit Charette, « l'entreprise devra obligatoirement aviser le ministère de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, selon les modalités indiquées sur son site Web. L'exemption sera valide dès la réception de la réponse du ministère, laquelle sera transmise dans un délai maximal de 48 heures suivant la réception des renseignements exigés ».

 

Dépistage

Puisque la transmission communautaire génère désormais le plus de cas de COVID-19 au Québec, la priorisation des dépistages a été révisée, annonce le ministère de la Santé et des Services sociaux.

 

Elle « sera désormais recentrée sur les personnes les plus à risque d'être hospitalisées ou de développer des complications à la suite de l'infection et celles qui occupent des fonctions stratégiques dans la lutte contre l'infection au Québec », précise un communiqué.

 

« Cette nouvelle approche permettra de prendre de meilleures décisions cliniques et d'avoir un portrait épidémiologique plus représentatif des besoins réels du réseau de la santé et des services sociaux et de ses usagers. »

 

Chloroquine

L'Institut national d'excellence en santé et en services sociaux insiste : l'ordonnance collective élaborée pour encadrer l'utilisation de la chloroquine et de l'hydroxychloroquine dans les pharmacies ne vise « d'aucune manière » à réserver les comprimés disponibles pour les hôpitaux dans le but de soigner des patients atteints de la COVID-19.

 

« La mesure exceptionnelle qui a été prise vise plutôt à réserver les comprimés disponibles dans les pharmacies pour les clientèles les plus vulnérables qui n'ont pas d'autres options et pour qui un arrêt de traitement pourrait avoir des conséquences graves. Ces trois clientèles sont les patients atteints de lupus érythémateux disséminé, les femmes enceintes ainsi que les enfants et les adolescents atteints d'arthrite juvénile idiopathique. Néanmoins, pour les autres patients, il est possible pour le médecin traitant de prescrire ce médicament après une réévaluation clinique au cas par cas. »

-30-