(LCP) La semaine dernière, plusieurs élus ont eu l'occasion à l’Assemblée nationale ou sur les réseaux sociaux de se prononcer ou de réagir aux événements ou d'expliquer leurs intentions sur divers enjeux. Voici quelques déclarations du 21 au 25 septembre.

 

La vice-première ministre, Geneviève Guilbault :

« Surprenez-vous pas si des fois on a l'impression que des élus sont un petit peu moins visibles. On travaille toujours autant, mais on fait beaucoup de Teams, on fait beaucoup de téléphone, on évite d'être en présence les uns des autres, si ce n'est pas absolument nécessaire, pour, justement, donner l'exemple. »

 

La ministre responsable de la Condition féminine, Isabelle Charest :

« L’ordonnance de protection en matière civile peut être utilisée en contexte de violence conjugale lorsque les circonstances l’exigent. Un outil juridique important pour protéger les femmes ! »

 

Ian Lafrenière, député caquiste membre de la Commission de la santé et des services sociaux :

« Présentement, il n'y a aucune donnée médicale personnelle qui est partagée avec le privé. Ce qui est partagé, présentement, c'est par l'Institut de statistique, ça se fait avec les chercheurs publics. »

 

Le député libéral Gaétan Barrette :

« Vous rappelez-vous au printemps? Je tweetais ++× sur la COVID. Aussi sur ce qui devait être fait à mon humble avis. Et aux points de presse souvent on me répondait nommément! Mes suggestions la plupart du temps ont été appliquées. Je ne tweete plus. Ils semblent confus. »

 

André Fortin, leader de l’opposition officielle libérale, sur le respect des consignes sanitaires :

« D'après moi, il faut que la Sécurité publique, que les différents corps policiers prennent tous les moyens nécessaires pour s'assurer que les règles soient respectées. »

 

Le porte-parole libéral en matière de travail et d’emploi, Monsef Derraji :

« Les entreprises du secteur aérospatial ont jusqu’ici mis 4 000 des 43 400 travailleurs à pied en raison de la pandémie, jusqu’à quatre ans avant que l’industrie ne reprenne sa vitesse de croisière. À quand un vrai plan pour venir en aide à ce secteur? »

 

La porte-parole libérale pour la communauté LGBTQ2, Jennifer Maccarone :

« Être lesbienne, être gai, être bisexuel, transgenre, bispirituel, ce n'est pas une maladie, ce n'est pas être guéri. D'interdire la thérapie de conversion, c'est très important parce que la thérapie de conversion n'a pas sa place au Québec. »

 

Le porte-parole solidaire en matière de santé, Sol Zanetti :

« Ce n'était peut-être pas une bonne idée de changer de ministre de la Santé en pleine pandémie en mettant là quelqu'un qui n'a aucune expérience concrète du réseau de la santé ou de la santé publique. »

 

Le leader de QS, Gabriel Nadeau-Dubois, concernant l’arrêt des procédures dans le dossier de l’ex-ministre libérale Nathalie Normandeau :

« C'est honteux. Je suis en colère et je comprends la colère des gens. Cette décision abime la confiance des Québécoises et les Québécois envers nos institutions. La justice est incapable d'épingler un seul responsable du régime de corruption instauré par le Parti libéral. »

 

« La nouvelle cheffe du PLQ, Dominique Anglade, doit cesser de protéger cette petite élite qui a corrompu notre démocratie. Elle doit nous dire ce qui s'est passé. C'est la seule manière de tourner la page sur cette période sombre de notre histoire. »

 

Vincent Marissal, porte-parole de QS pour le Conseil du trésor :

« La CAQ a des croûtes à manger avant que les Québécois lui fassent confiance pour protéger l'environnement et faire une relance sans corruption et dans l'intérêt de tous. »

 

La porte-parole du PQ en matière d’éducation, Véronique Hivon :

« En ce moment je pense qu'au Québec il y a deux certitudes : c'est payer des impôts puis que les règles pour le sport-études vont continuer à changer sans arrêt. Franchement, là, c'est à y perdre son latin. »

 

Le chef parlementaire péquiste, Pascal Bérubé :

« En l'absence de commission d'enquête indépendante sur les CHSLD, sur les décès de milliers de nos personnes âgées, bien, la ministre des Aînés a choisi de tirer ses propres conclusions et elle rejette la faute sur le premier ministre du Québec, sur le directeur national de la santé publique. Ça fait 13 ans que je suis à l'Assemblée nationale, j'ai rarement vu une telle chose. Alors, j'ai des raisons de croire qu'il y a un problème majeur. »

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