(LCP) L’Assemblée nationale a repris du service jusqu’au 12 juin, mais les élus continuent tout de même de gérer la crise sanitaire partout au Québec.

 

Plusieurs d’entre eux s’expriment publiquement sur les consignes à respecter, les actions du gouvernement ou pour proposer des solutions. D’autres enjeux, au-delà de la crise, retiennent aussi leur attention.

 

Le premier ministre, François Legault :

« On travaille fort, entre autres, sur la saisie de données. On me dit que d'ici une semaine ça devrait tout être informatisé. Donc, on va arrêter d'écrire : Deux morts, mettre ça dans une enveloppe avec un timbre pour envoyer deux morts, là. En 2020, ce n'est pas normal que ça se fasse ni par la poste ni par fax. »

 

Le ministre des Finances, Eric Girard :

« Je lance un appel aux départements d’économie de nos universités à nous soumettre leurs travaux de recherche pour accélérer la relance de l’économie québécoise. »

 

La ministre déléguée à l’Éducation, Isabelle Charest :

« Il faut être conscient que le sport ne se jouera pas de la même façon cet été. Il faut être conscient qu'il y aura beaucoup d'adaptation à faire. Mais j'ai quand même confiance que le plaisir sera au rendez-vous. »

 

Le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge :

« Bonne nouvelle : nous avons reçu l'autorisation de la Santé publique pour permettre la tenue des traditionnels cours d'été! Cela permettra à des élèves en difficulté de réussir et de poursuivre leur parcours académique! »

 

Le ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon :

« On travaille intensément pour avoir un programme pour l'industrie touristique, une industrie qui est très importante pour le Québec, un gros contributeur à notre PIB, l'industrie qui, probablement, va être la plus lente à repartir, dans le plan économique. Alors, c'est sûr qu'on va faire quelque chose. Mme Proulx est en train de finaliser son plan. »

 

La députée libérale Paule Robitaille sur l’exclusion des demandeurs d’asile de la formation accélérée de préposés aux bénéficiaires :

« Ils auront pris soin de nos aînés au plus fort de la pandémie à leurs risques et périls, avec dévouement. Le gouvernement de la CAQ les laisse en plan. Ils continueront leur boulot via des agences, gagnant la moitié du salaire de nos futurs préposés. En parlant de justice. »

 

Le porte-parole libéral pour le Conseil du trésor, Gaétan Barrette :

« Montréal, là, en santé, c'est la grande oubliée par la distribution des maisons des aînés et par les choix d'investissements en CHSLD. »

 

Le porte-parole libéral en matière de tourisme, Frantz Benjamin :

« L’industrie touristique crie à l’aide. 90 000 emplois en jeu. Confusions et contradictions. Le PM François Legault doit agir. »

 

Le porte-parole libéral en matière de PME, Monsef Derraji :

« Le carnage économique se poursuit dans le secteur du commerce de détail... C’est extrêmement triste! Pendant ce temps, le gouvernement caquiste oublie plusieurs secteurs de la relance économique! »

 

Andrés Fontecilla, porte-parole de QS en matière de logement et d’habitation :

« Ce n'est plus rare de voir des augmentations de loyer abusives de 100 %, voire 200 % sur le loyer, surtout lors des changements de locataires. On va se le dire, l'heure est grave pour des milliers… des dizaines de milliers de locataires. »

 

« En pleine pandémie, on n'a vraiment pas besoin d'une vague d'évictions au Québec. C'est pour ça que j'ai demandé à la ministre la semaine dernière, et je lui redemande aujourd'hui, de donner une consigne claire aux juges de la Régie du logement. »

 

La porte-parole de Québec solidaire en matière d’environnement, Ruba Ghazal :

« Oui à la relance économique, mais non à la relâche en environnement. La COVID-19 ne doit pas être utilisée par le gouvernement comme une autoroute de contournement de nos lois environnementales. »

 

La porte-parole du PQ pour la famille, Véronique Hivon, concernant la reprise des camps de jour :

« On aimerait beaucoup, aujourd'hui, que la Santé publique nous explique pourquoi il y a deux semaines, il fallait avoir des ratios réduits de moitié, et que deux semaines plus tard, alors qu'il y a une grande pénurie de moniteurs, alors que les municipalités ne savent plus où donner de la tête, on a indiqué que ce n'était plus nécessaire d'avoir des ratios réduits. »

 

Au-delà de la crise

La cheffe parlementaire de Québec solidaire, Manon Massé :

« Il y a 25 ans prenait fin la Marche du pain et des roses. Malheureusement, un quart de siècle plus tard, on doit bien constater que l’égalité n’est pas encore atteinte. »

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