(LCP) Le leader de l’opposition officielle est mécontent que son groupe parlementaire libéral ait perdu du temps pour interroger le gouvernement durant la période de questions, hier, en raison d’échanges houleux au Salon bleu, notamment entre le premier ministre et le chef parlementaire du Parti québécois.

 

« Des périodes de questions de huit questions principales, ce n'est pas normal. […] Et il en va du fait qu'au moins trois, quatre minutes ont été dépensées, consacrées à s'invectiver. Et ça, on le déplore », a commenté Marc Tanguay.

 

« Ce n'est pas souhaitable », a réagi le président de l’Assemblée nationale, François Paradis. « On veut un maximum d'échanges. On veut un ton approprié. On veut des termes appropriés. J'en appelle à tous. Cette journée ne doit pas se reproduire. »

 

Finances

Le ministre des Finances, Eric Girard, confirme une fois de plus la présentation autour du 24 juin d’une reddition de comptes sur les finances publiques. « Nous allons prendre la photo, je le dis à tous, du 9 juin. C'est le 9 juin que nous allons fermer la prévision économique et le cadre financier, et nous divulguerons, autour de la Saint-Jean-Baptiste, toute l'information nécessaire sur le solde 2019‑2020 et le cadre financier 2020‑2021 », précise-t-il. Son vis-à-vis libéral, Carlos Leitão, souhaitait connaître son « plan de match ».

 

PEQ

L’opposition libérale et solidaire continue de critiquer la réforme du Programme de l’expérience québécoise. Selon le ministre de l’Immigration, Simon Jolin-Barrette, demander une année d'expérience de travail pour les étudiants étrangers qui sont non diplômés présentement afin d'accéder au certificat de sélection du Québec, « je ne pense pas que c'est déraisonnable », ni la « fin du monde ».

 

CHSLD
Chaque fois que le gouvernement fait une mesure dans ses propres CHSLD, il fera la même chose avec les autres, a réitéré le président du Conseil du trésor. « Nous avons annoncé des mesures spécifiques au cours des derniers jours dans les CHSLD publics, nous allons venir avec un programme très clair pour supporter le côté privé, exactement », a indiqué Christian Dubé au député libéral André Fortin.

 

Aide aux entreprises

Pour aider les PME à survivre à la crise, la cheffe de l’opposition officielle préfère que le gouvernement opte pour de l’aide directe au lieu de prêts. « En Colombie-Britannique, ils ont décidé d'aller avec de l'aide directe pour les entreprises, pour les PME. La France a fait la même chose », souligne Dominique Anglade.

 

Il faut être prudent avec les fonds publics, répond le premier ministre. « Ce qu'on a souhaité faire dans un premier temps, c'est effectivement faire des prêts aux entreprises. C'était ça, l'urgence, régler des problèmes de liquidité. Maintenant, on n'exclut pas effectivement qu'une partie de ces prêts soient, entre guillemets, pardonnés, donc, deviennent de l'aide directe aux entreprises. Mais il ne faut pas lancer l'argent n'importe comment », prévient François Legault.

-30-