(LCP) Les mesures annoncées par Ottawa dans le cadre des programmes agricoles ainsi qu’un investissement de plus de 252 millions $ pour soutenir les agriculteurs, les entreprises alimentaires et les transformateurs d'aliments ont reçu un accueil mitigé. À l’Union des producteurs agricoles, on estime l’aide financière nettement insuffisante. On parle d'une chaudière d'eau pour éteindre un feu de forêt.

 

PLC

Selon les Producteurs laitiers du Canada (PLC), l'annonce d'une série de mesures de soutien fédéral pour le secteur agricole aidera les producteurs laitiers dans le contexte de la pandémie de COVID-19. Les PLC ont accueilli favorablement les éléments clés de ces mesures, y compris l'augmentation de la capacité d'emprunt de la Commission canadienne du lait (CCL), et le financement supplémentaire en vertu du cadre Agri-relance pour un programme de mise en retrait, qui inclurait les vaches de réforme laitières.

 

Nonobstant les éléments positifs, les PLC reconnaissent que le financement total est inférieur aux attentes établies par la Fédération canadienne de l'agriculture et jugent nécessaire l'octroi d'un soutien gouvernemental supplémentaire à l'ensemble du secteur agricole.

 

CPQ

Le CPQ (Conseil du patronat du Québec) se réjouit de l'annonce. « En plus de créer de nombreux défis, le secteur agroalimentaire fait face à plusieurs difficultés que la crise de la COVID-19 est venue amplifier et les investissements de 252 millions $ arrivent comme une bouffée d'air frais », affirme Yves-Thomas Dorval, président et chef de la direction du CPQ.

 

Une partie de cette enveloppe sera allouée aux transformateurs alimentaires pour assurer la santé et la sécurité de travailleurs. « Il est clair que la santé et la sécurité de tous les citoyens doivent rester prioritaires et les employeurs doivent respecter les directives des autorités sanitaires ce qui entraine nécessairement des couts additionnels autant pour l'achat d'équipement que pour l'adaptation des milieux de travail. Les sommes allouées contribueront à assurer une reprise des activités en toute sécurité », poursuit M. Dorval.

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