(LCP) Québec prépare un plan de retour graduel en classe qui fait déjà jaser avant même d’avoir été présenté.

 

À la Fédération autonome de l'enseignement on se dit stupéfait. Le plan soulève de nombreuses questions, tant du côté de la sécurité que de celui des activités académiques « et pour lesquelles aucune réponse n'a été donnée à ce jour ».

 

La FAE demande donc à voir ce plan dès maintenant pour pouvoir le commenter et le bonifier afin, avant toute chose, de protéger ses membres et les élèves et d'assurer des conditions pédagogiques équitables pour tous les élèves.

 

« Le premier ministre Legault n'a pas idée de l'incertitude et des inquiétudes qu'il a provoquées dans le milieu de l'éducation au Québec en annonçant la réouverture graduelle des établissements scolaires, dans certaines régions. Près de 20 % de nos membres ont plus de 55 ans, certains présentent des problèmes de santé ou sont immunodéprimés, certaines enseignantes sont enceintes, d'autres vivent avec des proches plus âgés, etc. », souligne le président Sylvain Mallette.

 

À défaut de plus d’informations, la présidente de la Centrale des syndicats du Québec attend « que le gouvernement nous communique son plan avant de le commenter ».

 

La CSQ souhaite que les acteurs soient consultés « à chacune des étapes en vue d'assurer la meilleure communication possible avec le personnel. Le gouvernement a la responsabilité de répondre aux inquiétudes et de protéger la population. Comme nous l'affirmons depuis le début de la pandémie, nous offrons toute notre collaboration afin de lutter contre la propagation du virus et sauver des vies. Dans ce contexte, nous nous attendons à ce que le gouvernement émette des protocoles clairs, stricts et transparents afin d'assurer la santé et la sécurité du personnel, des élèves et des centaines de milliers de familles touchées. La santé, la sécurité et la prévention doivent primer avant la précipitation. C'est non négociable », commente Sonia Ethier.

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