(LAG) Le Comité de surveillance des activités de l'UPAC soumet 11 recommandations au commissaire à la lutte contre la corruption dans son nouveau rapport déposé hier à l'Assemblée nationale.

 

« De l'avis du Comité, la gestion du personnel, tant celui affecté au traitement des signalements que celui des enquêtes policières, doit être améliorée », recommande-t-on, notamment.

 

« Par exemple, il manque de descriptions d'emplois pour les postes d'enquête du Commissaire. Les employés ne sont pas tous méthodiquement évalués par le Commissaire. Le taux de départs volontaires du personnel régulier du Commissaire est deux fois plus élevé que celui de la fonction publique québécoise », constate le Comité.

 

L'Unité permanente anticorruption est invitée à examiner la durée des prêts de services d'enquêteurs policiers et aussi des problèmes de rétention de personnel grâce à une meilleure gestion prévisionnelle.

 

« En matière de gestion et supervision des signalements, il y a lieu de mieux distinguer certaines catégories de signalements («hors mandat» et «frivoles»), de mieux informer la population sur le rôle du commissaire et sur les types d'actes répréhensibles, de réfléchir sur ce qui apparait comme une baisse tendancielle des signalements communiqués au Commissaire. »

 

Le principal concerné, Frédérick Gaudreau, affirme qu’il prendra connaissance du contenu du rapport et informera le Comité des mesures qu'il entend mettre en place.

 

« En tant que jeune organisation, nous devons améliorer nos façons de faire. Je m'engage à mener tous ces grands chantiers à terme au cours de mon mandat. Les recommandations du Comité sont toujours les bienvenues pour nous aider à bien développer l'UPAC en tant qu'organisation », a commenté le commissaire à la lutte contre la corruption.

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