(R.I.) Dans la foulée des actions du gouvernement afin de créer des milieux de vie qui mettent tout en œuvre pour assurer la qualité de vie et le mieux-être des personnes hébergées, la ministre responsable des Aînés et des Proches aidants, Marguerite Blais, a déposé la toute première politique d’hébergement et de soins et services de longue durée.

 

Bien que plusieurs options d’hébergement de longue durée soient disponibles au Québec, auparavant, aucun gouvernement ne s’était doté d’orientations générales et inclusives pouvant s’appliquer à tous les types d’hébergement de longue durée ainsi qu’à toutes les clientèles adultes susceptibles d’y résider.

 

Par cette Politique d’hébergement et de soins et services de longue durée : Des milieux de vie qui nous ressemblent, le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) réitère que le maintien à domicile est l’option à favoriser. Toutefois, il arrive que l’état de santé physique ou cognitif d’une personne ne lui permette plus de demeurer chez elle ou encore que sa situation familiale l’amène vers un hébergement de longue durée où elle pourra être soutenue pour développer son autonomie ou s’y rétablir.

 

La Politique s’adresse à toutes les personnes œuvrant auprès des personnes adultes hébergées et de leurs proches afin qu’elles puissent traduire sa vision, ses principes directeurs et ses orientations au sein des milieux d’hébergement, ainsi qu’à tous les gestionnaires qui devront la mettre en œuvre et orienter leurs actions en fonction des axes d’intervention énoncés.

 

Citations :

« Je suis très fière de présenter enfin cette politique en matière d’hébergement de longue durée. Nous voulons que les services et les soins qui y sont prodigués soient de qualité et correspondent aux besoins, aux préférences, aux habitudes de vie, aux valeurs et à la culture des personnes qui y vivent. Les travaux qui ont mené à l’élaboration de cette politique s’inscrivent dans l’ensemble de nos efforts afin d’offrir à toutes les personnes hébergées des soins et des services adaptés pour elles, peu importe leur âge ou leur profil. »

Marguerite Blais, ministre responsable des Aînés et des Proches aidants

 

« Les milieux d’hébergement de longue durée doivent devenir des endroits dont nous sommes fiers collectivement et, surtout, où les personnes se sentent comme à la maison, en sécurité. Il s’agit, plus que jamais, d’une priorité pour notre gouvernement. Ultimement, nous allons offrir un environnement encore mieux adapté aux différentes clientèles. Toute personne adulte hébergée a droit à un milieu de vie de qualité : un milieu qui respecte son identité, sa dignité, son intimité, son profil fonctionnel et sa participation sociale. »

Christian Dubé, ministre de la Santé et des Services sociaux

 

« Cette politique met de l’avant une approche davantage adaptée aux besoins spécifiques des usagers, qui permettra de personnaliser les soins et les services. Il s’agit d’un enjeu qui me touche particulièrement. Les besoins des jeunes adultes ayant une déficience ou un trouble du spectre de l’autisme, incluant les personnes manifestant un trouble grave du comportement, sont bien différents de ceux des personnes aînées en perte d’autonomie. »

Lionel Carmant, ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux

 

Faits saillants :

La Politique s’articule autour de cinq axes d’intervention : la personne hébergée, les proches, les prestataires de services, le milieu de vie et de soins et la communauté. Elle sera suivie d’un plan d’action ministériel.

 

Notons qu’un comité d’experts, composé de chercheurs, de gestionnaires du réseau de la santé et des services sociaux, d’intervenants et d’un usager, ainsi qu’un comité consultatif, composé de directeurs et de professionnels du MSSS, ont participé à l’élaboration de cette politique.

 

-Philippe Voyer, infirmier, Ph.D., expert en soins infirmiers gériatriques, professeur titulaire et directeur du programme de baccalauréat en sciences infirmières à l’Université Laval;

-Normand Boucher, chercheur au niveau des politiques sociales, du handicap et de l’exercice des droits au Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale (CIRRIS);

-Patrick Fougeyrollas, anthropologue au département d’anthropologie de l’Université Laval, chercheur régulier au CIRRIS et fondateur du Réseau international sur le processus de production du handicap;

-Catherine P. Mulcair, psychologue clinicienne experte des personnes en CHLSD auprès du CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal;

-David Lussier, gériatre à l’IUGM et directeur du programme Avantâge;

-Gina Bravo, chercheure au centre de recherche sur le vieillissement de Sherbrooke et professeure titulaire à la Faculté de médecine et des sciences de la santé à l’Université de Sherbrooke;

-Isabelle Matte, directrice adjointe à l’hébergement au CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal;

-Anne-Elizabeth Viel, chef de services résidentiels non institutionnels DI-TSA-DP au CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec;

-Alexandre St-Germain, directeur des programmes de santé mentale et dépendances au CIUSSS de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal;

-Daniel Jean, directeur général de l’Office des personnes handicapées du Québec (OPHQ);

-Terry Kaufman, consultant expert pour Handicap-Vie-Dignité;

-Monique Bourque, infirmière clinicienne au CIUSSS de l’Estrie-CHUS;

-Line Perreault, conseillère en éthique clinique au CISSS de la Montérégie-Centre;

-Véronique Laverdière, spécialiste en activités cliniques à la DQEPE du CIUSSS de la Capitale-Nationale;

-Robert Tremblay, usager au CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal;

-Michèle Archambault, directrice adjointe à l’Institut national d'excellence en santé et services sociaux (INESSS);

 

Un processus de consultation a aussi été mené auprès des partenaires concernés, incluant les Premières Nations et les Inuits, en janvier, février et août 2020.

 

Consultez la politique d’hébergement et de soins et services de longue durée.

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