(LCP) Le conseil d'administration de l’Autorité régionale de transport métropolitain a approuvé le Plan d'actions priorisées en transport collectif qui a été élaboré de concert avec la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM).

 

Ce plan identifie les programmes et les interventions en transport collectif dans la région métropolitaine de Montréal pouvant être réalisés à court terme afin de contribuer rapidement à la relance de l'économie de la région métropolitaine et du Québec.

 

Il a été développé en collaboration avec les organismes publics de transport en commun (OPTC), les municipalités et la CMM. Le Plan est articulé autour de 5 axes d'intervention est évalué à 9,2 milliards $ vise à générer un impact et des retombées économiques dans plusieurs secteurs de l'économie, dont la majorité au sein d'entreprises québécoises et canadiennes fabrication, construction, technologies de l'information, services-conseils.

 

La FCEI commente

La Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI) prend acte de la décision du gouvernement du Québec de reporter l'ouverture des commerces non essentiels de la grande région de Montréal au 18 mai. Comme elle l'a toujours mentionné, la priorité devrait être de sauver des vies, mais l'économie du Québec et la santé financière des PME doivent être aussi protégées.

 

Présentement dans la région métropolitaine de Montréal, c'est un tiers (33 %) des PME qui est complètement fermé et près de la moitié (46 %) qui ne sont que partiellement ouvertes à cause de la COVID-19.

 

La CSN pose des questions

Les responsables de service de garde (RSG) en milieu familial de la CSN demandent au ministère de la Famille de reporter l'ouverture de tous les milieux familiaux du 11 au 19 mai afin de s'assurer que tout l'équipement de protection soit livré à temps et qu'il puisse apporter des réponses aux nombreuses inquiétudes exprimées par le réseau. Les RSG-CSN estiment que les conditions ne sont pas réunies pour assurer une réouverture sécuritaire des milieux familiaux. Au premier rang des préoccupations, la disponibilité du matériel de protection.

 

Ce délai supplémentaire permettrait aussi au ministère de préciser un bon nombre de questions qui plongent l'ensemble du réseau dans la confusion. Par exemple, alors que les RSG devront respecter un ratio maximal de 50 % de fréquentation de leur service, leur rémunération sera-t-elle amputée en conséquence ?Si une RSG contracte la COVID-19 dans l'exercice de ses fonctions, sa subvention sera-t-elle maintenue ? Dans un milieu qui connaît un exode et des fermetures massives, l'insécurité financière vient de s'accroître avec ces questions qui demeurent sans réponses de la part du ministère de la Famille.

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