(LCP) Pour le moment, le premier ministre ne prévoit pas de nouvelles mesures concernant le port du masque par les élèves dans les écoles, incluant le port dans les salles de classe.

 

« On n'a pas eu de recommandation de la part de la Santé publique d'avoir un masque à temps plein », a déclaré François Legault.

 

« Et il faut écouter nos spécialistes, orthopédagogues, orthophonistes, audiologistes qui nous disent que c'est important de ne pas avoir le masque en classe pour favoriser l'apprentissage, surtout des plus vulnérables », a ajouté son ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge.

 

« Quand on a décidé d'avoir le couvre-visage à l'école pour les enfants du troisième cycle et plus, à partir de 10 ans, on s'est questionné de dire : bon, on le porte où et on l'enlève où? On a dit : bien, on le porte dans les transports, parce que c'est normal, on le porte déjà dans le transport public, on le porte dans les aires communes, parce que c'est là où on côtoie des élèves d'autres regroupements, d'autres bulles-classes », a-t-il dit.

 

« Donc, on côtoie dans le corridor, on côtoie dans les vestiaires ou à la toilette des élèves à l'extérieur de notre groupe-classe. C'est pour ça qu'on le porte dans les aires communes et à l'extérieur. Mais, quand on est en classe, quand on est dans notre groupe-classe, on favorise la socialisation. »

 

La porte-parole libérale en matière d’éducation, Marwah Rizqy, lui demandait de justifier sa décision de ne pas imposer le port du masque à temps plein dans les zones rouges.

 

« Pourquoi que, dans d'autres provinces, le port du masque est obligatoire en tout temps? Est-ce qu'au Québec, êtes-vous capable de nous expliquer, là, la justification de la Santé publique? Expliquez-nous pourquoi que ce n'est pas obligatoire dans les écoles en zone rouge où est-ce qu'il y a des éclosions? »

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