(LCP) La semaine de rentrée parlementaire a été l’occasion pour les élus de se prononcer à l’Assemblée nationale et sur les réseaux sociaux sur de nombreux sujets d’actualité. Voici quelques déclarations que nous avons recueillies.

 

Le premier ministre, François Legault, sur le nombre d’élèves testés positifs à la COVID dans les écoles :

« Ça représente moins de 1 % des élèves. Donc, je pense que ça vaut la peine pour les 99 % qui ont leurs cours sans problème de poursuivre. »

 

Le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge :

« Le nez qui coule, là, c'est clair, c'est net, ce n'est pas un motif pour rester à la maison, pour envoyer un enfant à la maison. Il faut avoir, supposons, le nez qui coule et de fortes courbatures non liées à un exercice physique, le nez qui coule et perte de l'odorat, etc. »

 

Le ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon :

« Ce n'est pas l'économie qui va dicter s'il y a un confinement ou non, de toute évidence, mais je peux dire qu'au niveau économique, s'il y avait un autre confinement comme on a vécu au printemps ce serait un désastre. »

 

La ministre responsable des Aînés et des Proches aidants, Marguerite Blais :

« On travaille à harmoniser les per diem (plus de 15 M$ à ce jour) et à conventionner les CHSLD privés. Nous avons commencé. À titre d’exemple : CHSLD Courville. »

 

La cheffe de l’opposition officielle, Dominique Anglade :

« Walmart : où est le nationalisme économique de François Legault lorsque nos entreprises agricoles sont attaquées par ce géant américain de la distribution ? Poser la question, c'est y répondre. Absent. »

 

Sur la transparence gouvernementale :

« Ce n'est pas normal qu'on aille sur Twitter pour obtenir de l'information et informer la population. Ce n'est pas normal non plus qu'on compte sur un citoyen pour informer les parents des cas de COVID dans les écoles. »

 

La porte-parole libérale en matière de santé, Marie Montpetit, sur les mesures du gouvernement pour freiner la propagation du virus :

« Je prends l'exemple des bars, tu sais, là, interdire de servir des nachos après minuit, là, je ne suis pas certaine que c'est la plus grande mesure qui aura été mise en place au cours des dernières semaines. »

 

Pierre Arcand, porte-parole de l’opposition officielle en matière de transports :

« J'ai interpellé le gouvernement à l'Assemblée nationale sur la dure réalité des sociétés de transports. Elles doivent composer avec une baisse marquée de revenus et une hausse de coûts pour les mesures de précaution. François Bonnardel n'a pas de plan pour leur permettre de maintenir les services. »

 

Manon Massé, cheffe parlementaire de Québec solidaire :

« Si le gouvernement veut que les gens lui fassent confiance, il doit agir en toute transparence. Ça commence par divulguer les multiples scénarios et propositions que la santé publique propose au premier ministre. »

 

La porte-parole de QS en matière d’environnement, Ruba Ghazal :

« Contrairement au Canada, le Québec n’est pas un État pétrolier. Les fonds publics doivent servir à la transition écologique de notre économie. »

 

Le député solidaire Vincent Marissal :

« Le ministre de la Santé nous dit qu'on est prêts pour la deuxième vague. C'est un mensonge. »

 

Le chef parlementaire du PQ, Pascal Bérubé :

« Vous savez, on a un État, présentement, qui envoie toujours à travers Hydro-Québec des factures unilingues anglophones. Et tout ça est documenté par l'Office québécois de la langue française. À Montréal, l'accueil en français est passé de 84 % à 75 %, entre 2010 et 2017, et je n'ai pas d'indicateur que ça s'en va vers le bas. »

 

Sur les manifestations anti-masque :

« Quand le premier ministre dit, par exemple, un regroupement de 10 personnes qui fait une épluchette de blé d'Inde ou une fondue, que c'est problématique, et qu'il se tient des rassemblements importants, je pose juste la question : n'est-ce pas là un rassemblement qui pourrait être un foyer potentiel, donc qui mettrait à mal la sécurité des gens? »

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