(LCP) En attendant la reprise officielle des travaux à l’Assemblée nationale, du 26 mai au 12 juin, les élus continuent de gérer la crise sanitaire partout au Québec. Plusieurs d’entre eux s’expriment publiquement sur les consignes à respecter, les actions du gouvernement ou pour proposer des pistes de solution.

 

Le premier ministre, François Legault :

« Si une grande majorité de personnes porte un masque en public, ça va nous aider à retrouver une vie plus normale. Je demande aux Québécois de s’y mettre en très grand nombre et d’en faire une habitude. »

 

« Ce n'est pas simple […] négocier avec les syndicats pour avoir des augmentations de salaire spécifiques pour les préposés aux bénéficiaires, mais, moi, je suis déterminé à y arriver, même si ça doit être fait de façon unilatérale. »

 

La ministre de la Santé et des Services sociaux, Danielle McCann :

« Les CHSLD qui sont dans une situation plus critique, les rouges, le nombre a diminué. […] Ceux qui ont 25 % et plus de cas infectés, il y en a moins. Et ça, c'est parce que les résidents guérissent. »

 

Le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge :

« On s'était déjà engagés à fournir des masques réutilisables à l'ensemble du personnel qui souhaitait en porter un. Donc, ça se fait. Tout membre du personnel dans nos écoles, en ce moment, qui veut obtenir un masque en demande. Il peut y avoir un délai de 24 heures, on va dire, là, mais on est prêts et on est capables de répondre à la demande. »

 

Le leader du gouvernement, Simon Jolin-Barrette :

« Je pense qu'on est extrêmement transparents, on est à la disposition des oppositions, et on a démontré, par la volonté du gouvernement d'aller de l'avant avec les redditions de comptes virtuelles, qu'on était transparents. »

 

La ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault :

« On est à 69 personnes qui sont infectées, 69 personnes incarcérées. Il y a aussi 31 personnes membres du personnel, à l'établissement de Bordeaux, qui sont testées positif, donc qui ont la COVID. »

 

Le porte-parole libéral en matière de santé, André Fortin :

« Quand on a un proche en CHSLD, quand on a des gens qui nous sont chers qui sont dans ces établissements-là, on se pose des questions, à savoir : Qu'est-ce qui se passe dans l'établissement de mon père, de ma mère, de mon grand-père, de ma grand-mère? Puis en ce moment on n'a aucune espèce d'idée de ce qui se passe là. »

 

Le député libéral Gaétan Barrette :

« Sacr..... Ça fait combien de temps que je dis que : 1) Faut obliger le masque dans le transport en commun? 2) Faut tester les asymptomatiques dans le réseau? Juste de même, elle où la ministre de la santé? C'est pas Horacio Arruda le boss en santé. »

 

La cheffe parlementaire de Québec solidaire, Manon Massé :

« Ce qui fait le meilleur d'un gouvernement, c'est quand il y a une opposition qui est capable de le questionner, de le talonner, aider à comprendre. »

 

Le leader de QS, Gabriel Nadeau-Dubois :

« À moyen terme, ce qu'on propose au Québec, c'est l'abolition du modèle des CHSLD, qui est un modèle bureaucratique, hospitalocentré, qui ne prend pas soin de nos aînés, qui ne leur donne pas des soins dans la dignité et qui, en plus, est un gouffre financier. »

 

Le chef parlementaire péquiste Pascal Bérubé :

« Il y a 3 000 morts au Québec. On est une des sociétés qui est le plus dans le trouble au monde présentement. Est-ce qu'on peut se concentrer là-dessus? »

 

Au-delà de la crise

La nouvelle cheffe de l’opposition officielle, Dominique Anglade, concernant son équipe parlementaire :

« Les prochaines trois semaines où on va être ensemble, il n'y aura pas de changement au niveau ni des porte-parole ni des officiers. Par la suite, évidemment, je vais m'asseoir avec chacune des personnes et on peut s'attendre à ce qu'il y ait des changements, c'est certain. »

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