(LCP) Le Parti québécois propose la réouverture des librairies en mode «pour emporter». « Comme tous les signaux indiquent que la lecture sera une activité très prisée cet été, il serait fort à propos que les librairies puissent offrir un service de commandes pour emporter, comme le font les restaurants ou les pharmacies. La formule que nous proposons comporte de nombreux avantages : non seulement les lecteurs auront directement accès aux produits qu'ils convoitent, mais les libraires en profiteront également, notamment en évitant les frais de livraison. Pour un petit commerce indépendant, cela peut changer la donne », signale Méganne Perry Mélançon.

 

À ses yeux, un tel service ne représente pas un risque accru de contamination - ni pour les clients ni pour les commerçants. « On a des exemples qui nous viennent d'Europe : à Berlin, durant le confinement, les librairies sont demeurées opérationnelles, car jugées essentielles. En France, on entreprend ces jours-ci une réouverture partielle, en utilisant cette formule "pour emporter". Si on assure le respect des règles sanitaires et de distanciation, on n'a pas à craindre la propagation du virus. D'autres commerces le font; c'est rapide, ça fonctionne bien, et ça peut être déployé dès maintenant », ajoute la députée de Gaspé.

 

Environnement

Le 50e anniversaire du Jour de la Terre est passé plutôt sous le radar. Il a cependant été souligné par Québec solidaire en s’adressant aux gouvernements de Québec et d’Ottawa. Manon Massé avait d’abord un message pour le ministre de l’Environnement, Benoit Charette. « C’est bien beau prendre des douches moins longues, mais quand le gouvernement investit des milliards dans des autoroutes et des gazoducs, ça mine les efforts de tout le monde. Il faut que M. Charette se rappelle que la plus grosse part de responsabilités est celle du gouvernement du Québec pour contribuer à la lutte », a insisté Manon Massé.


 

De son côté, Ottawa devrait annoncer dans les prochains jours un plan de sauvetage du secteur pétrolier et gazier pouvant s’élever jusqu’à 15 milliards $. Québec solidaire presse les gouvernements de ne plus investir un sou dans les énergies fossiles. « Pour relancer notre économie et donner du travail aux milliers de gens qui ont perdu leur emploi, bâtir plus d’autoroutes ou construire des gazoducs pour transporter le gaz sale de l'Alberta ne seront pas des solutions durables », a expliqué la porte-parole de la formation politique.



Pour Québec solidaire, la sortie de crise est l’occasion de faire un virage vert et d’investir notre force collective dans la transition écologique : «Le meilleur service que nous pouvons rendre aux travailleurs et aux travailleuses du secteur pétrolier, c’est de leur donner un rôle à jouer dans la transition énergétique vers une économie verte et durable », conclut Manon Massé.

 

Assemblées de cuisine virtuelles

Québec solidaire organisera une série d’assemblées de cuisine virtuelles pour consulter la population sur la relance après la pandémie. Le parti convie ses membres, ses sympathisants et le grand public à participer à l’exercice « Le Québec d’après ».

 

Pour QS, la relance de l’économie québécoise appelle un réel débat démocratique, qui ne peut se dérouler derrière les portes closes du comité composé de quatre ministres de la CAQ.

 

« La crise actuelle est tragique, mais c’est aussi une opportunité de relancer le Québec sur de nouvelles bases. Nous devons saisir l’occasion pour imaginer le Québec d’après. Cette tournée virtuelle d’assemblées de cuisine vise à lancer un réel débat de société. Dans quel Québec voulons-nous vivre après cette pandémie? », déclare Gabriel Nadeau-Dubois, porte-parole de Québec solidaire.

 

« La crise a remis en question le fonctionnement de notre société d’autant de manières qu’il y a de Québécois et de Québécoises. Dans ce contexte, le retour au business as usual n’est pas envisageable. »

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