(LCP) Le premier ministre a indiqué hier au Salon bleu que si le couvre-visage n’est pas obligatoire dans les services de transport en commun et dans les lieux publics, c’est qu’il n’y en a pas assez pour tout le monde.

 

« On s'assure que les masques qu'on a sont d'abord pour le personnel de la santé. Si, dans les prochains jours, puis on y travaille fort, on a assez de masques pour être capable d'en donner à tous ceux qui utilisent le transport en commun, bien là, on pourra avoir la discussion. Mais malheureusement, actuellement, même si on travaille très fort, il n'y a pas la disponibilité de millions de masques qu'on aurait besoin », regrette François Legault.

 

La nouvelle cheffe de l’opposition Dominique Anglade recommande que « dans certains cas, notamment dans les transports en commun premièrement, ça a été la proposition qu'on avait faite, qu'il soit rendu obligatoire et qu'on ait les équipements nécessaires pour le faire, là où la distanciation sociale n'est pas possible, dans des endroits où on a encore des taux de contamination importants ».

 

Selon François Legault, pour rendre le masque obligatoire, il faudra « un, s'assurer d'abord que c'est disponible; deux, s'assurer, si c'est le cas, que la Santé publique demande que ça devienne obligatoire ».

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