(LAG) L'Association des brasseurs, dont trois de ses membres réalisent 90 % des ventes de bière au Québec, plaide pour le maintien de la responsabilité élargie des producteurs pour la gestion de la consigne, et ce, dans le respect de principes d'équité quant au financement.

 

« Il est donc hors de question de pénaliser les systèmes établis et performants pour pallier les lacunes des autres », prévient l’ABQ.

 

« Si la loi est claire sur l'obligation qu'ont les producteurs de récupérer les contenants postconsommation qu'ils mettent en marché, il va sans dire que la manière dont cette obligation s'opérationnalise demeure au choix des producteurs. Chacun doit être imputable de son système de récupération. D'ailleurs, l'ABQ s'opposera à toute forme d'interfinancement d'un futur système », affirme son directeur général, Patrice Léger Bourgoin.

 

« Les membres de l'ABQ assument leurs responsabilités. Grâce à leurs efforts, les matières qu'ils récupèrent trouvent d'excellents débouchés sur le marché de la valorisation pour ainsi éviter les sites d'enfouissement. Au lieu de vouloir réinventer la roue, il faut tabler sur cet acquis afin de poursuivre la réflexion sur l'avenir des systèmes de consigne au Québec », dit-il.

 

Selon l’Association des brasseurs, ses membres sont les seuls producteurs québécois à « veiller avec succès » à la bonne marche de deux systèmes de consigne.

 

« Le système privé mis en place par les grands brasseurs il y a 200 ans est devenu aujourd'hui le seul à soutenir des contenants à remplissage multiple à grande échelle en Amérique du Nord. Le temps est maintenant venu de reconnaître ce fait dans la réglementation québécoise », réclame-t-elle.

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