(LAG) « On ne fermera pas les services de garde éducatifs à l'enfance sauf s'il devait y avoir une éclosion dans le service de garde en question », a indiqué le ministre de la Famille, hier.

 

C’est ce que prévoyait déjà son plan déposé à la fin du mois d'août. « Le plan, il est comme ça. Maintenant, il n'y a aucun plan qui est immuable, c'est sûr que s'il y a une catastrophe qui nous tombe dessus, bien sûr qu'on ne restera pas alignés sur ce plan-là. Mais à date, c'est le plan qui est sur les rails, c'est ce qu'on avait proposé et c'est ce qui est maintenu jusqu'à maintenant », dit Mathieu Lacombe.

 

Selon le dernier bilan, on parle de 202 cas de COVID dans les services de garde depuis la mi-mars. « Donc, oui, il y a des cas, mais je pense que la distinction, elle est importante, il y a des cas, d'une éducatrice ou d'un enfant qui va contracter le virus à l'extérieur des murs de l'installation et ensuite, bon, puisqu'il le fréquente, on le comptabilise. Mais les éclosions, c'est une autre chose, et des éclosions, on en a très peu, ce qui fait en sorte que ça démontre que nos mesures fonctionnent. »

 

Doit-on ou non y envoyer nos enfants? « Je pense que c'est un choix qui est très personnel », exprime le ministre. « La consigne, c'est qu'on reste ouvert, parce que le bilan justifie qu'on puisse le faire. Et la nuance qu'on a apportée, c'est de dire : Dans les zones rouges, bien, administrativement, on va faciliter la vie des parents qui veulent faire ce choix-là de garder leurs enfants à la maison, en leur disant : bien, vous allez devoir continuer à payer, mais si vous faites le choix de garder à la maison, vous ne serez pas pénalisés. »

 

Nouvelles places

Mathieu Lacombe a par ailleurs annoncé le lancement d’un appel de projets pour la création de 4 359 nouvelles places subventionnées en services de garde éducatifs à l'enfance. Il cible 13 régions administratives.

 

« D'une part, il y a les 2 500 places subventionnées annoncées dans le dernier budget qui y sont. On respecte donc notre engagement. Ensuite, on ajoute 1 859 places attribuées dans les dernières années dans les précédents appels de projets, des places qui n'ont jamais été développées, ultimement, parce que les projets n'ont pas abouti », explique-t-il.

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