(LCP) Pour le député Andrés Fontecilla de Québec solidaire, le titre du projet de loi 9 visant à accroître la prospérité socio-économique du Québec et à répondre adéquatement aux besoins du marché du travail par une intégration réussie des personnes immigrantes « est évocateur de la vision de l'immigration portée par la Coalition avenir Québec, une vision mercantiliste et, derrière ce vocable, il cache aussi une vision autoritaire de l'immigration au Québec ».

 

D'après l'élu de Laurier-Dorion, « le projet de loi 9 présenté par le ministre confine les immigrants à un rôle strictement économique. Dans ce schéma, le ministère de l'Immigration, de la Diversité et de l'Inclusion n'est qu'une grosse agence d'emploi internationale qui a le mandat de dénicher la personne ayant un bon profile d'employabilité un peu partout à travers le monde et une personne qui a accessoirement un nom, une histoire, une culture pour ensuite jumeler cette personne-là à un emploi à Sept-Îles, Shawinigan, Victoriaville, etc. ».

 

Le porte-étendard de Québec solidaire croit que « pour la Coalition avenir Québec, les immigrants sont des biens de consommation dont il faut assurer la traçabilité. Le ministre parle souvent de l'importance de la traçabilité, j'aimerais rappeler que le terme «traçabilité», c'est utilisé souvent, en Europe en particulier, pour retracer l'origine de la viande. Ce n'est pas les meilleurs termes utilisés dans le cas d'être humains », a-t-il déploré lors du débat sur le principe.

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