(LAG) L’économie du Québec allait plutôt bien avant que la pandémie de COVID-19 ne la pousse au bord d’un précipice vertigineux. Pourtant, c’était il n’y a pas si longtemps. Au quatrième trimestre de 2019, le produit intérieur brut réel du Québec aux prix du marché avait légèrement progressé de 0,1 % par rapport au trimestre précédent.

 

C’était une croissance annualisée de 0,5 %. C'est ce que nous apprenait hier la publication Comptes économiques du Québec, 4e trimestre 2019 de l'Institut de la statistique du Québec.

 

On remarque toutefois que les variations sont de moins d’un pour cent. Au dernier trimestre de 2019, la demande intérieure finale a augmenté, à la suite de hausses des dépenses de consommation finale des ménages et des administrations publiques. La formation brute de capital fixe des entreprises s’est repliée, tout comme celle des administrations publiques. Les exportations totales ont diminué de 0,5 %, alors que les importations totales ont augmenté de 0,5 %.

 

Le PIB réel du Québec aux prix du marché augmentait de 2,7 % en 2019. C’est une croissance supérieure à celle observée en 2018 de 2,5 %. La demande intérieure a poursuivi sa progression de 2,2 %, mais à un rythme inférieur à celui observé en 2018 alors que la progression était plutôt de 2,5 %.

 

En 2019, les dépenses de consommation finale des ménages ont augmenté de 1,7 %, un ralentissement de croissance par rapport à l'année 2018 alors qu’elles étaient de 2,2 %. La croissance des dépenses de consommation finale des administrations publiques ont accéléré, passant de 2,5 % en 2018 à 2,9 % en 2019.

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