(LCP) Dans sa circonscription de Notre-Dame-de-Grâce, à Montréal, la députée libérale Kathleen Weil peut compter sur un héritage légué par la communauté anglophone : un réseau d’organismes implanté depuis des générations.

 

« La richesse qu’on a c’est qu’on a un filet de sécurité extraordinaire avec des organismes communautaires qui ont été créés il y a très longtemps. Il y a comme une culture d’entraide qui vient beaucoup de la communauté anglophone qui a bâti ces réseaux d’entraide il y a très longtemps et qui sont toujours là », souligne-t-elle.

 

En contexte de pandémie, la députée a misé dès le départ sur ce réseau. « Une des premières choses que j’ai faites, j’ai organisé une table ronde virtuelle avec tous ces organismes avec qui je travaille », raconte Kathleen Weil.

 

On y retrouve notamment des popotes roulantes, des organismes qui viennent en aide aux personnes âgées, le Carrefour jeunesse et l’organisme qui s’occupe de l’accueil et l’intégration des nouveaux arrivants.

 

« Il y a une force dans la capacité d’échanger et d’aller chercher des solutions innovantes. On se rencontre tous les vendredis matin au téléphone et on s’échange », explique-t-elle lors d’un entretien avec Le Courrier parlementaire©.

 

CIUSSS

L’élue libérale mise aussi sur de bonnes relations avec son centre intégré universitaire de santé et de services sociaux. « C’est intéressant et crucial pour tous les députés. Ça nous permet d’avoir un portrait de la situation au point de vue mesures d’urgence santé, prévention, inquiétudes, hotspot, etc. J’ai pu transmettre l’importance de communiquer dans plusieurs langues. »

 

Ministres

La députée participe également à une table de concertation régionale mise sur pied par Chantal Rouleau, ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal. Plusieurs enjeux y sont soulevés. « Des fois, on est 80 personnes! »

 

De plus, elle travaille de près avec le bureau de Marc Garneau, ministre fédéral des Transports et député de Notre-Dame-de-Grâce—Westmount. « On partage le même territoire, le sien est beaucoup plus grand, mais on a toujours l’habitude de travailler avec eux, sur les étudiants et les travailleurs étrangers par exemple. »

 

Caucus

C’est sans compter la tenue des caucus réunissant les élus libéraux, trois fois par semaine. « L’information qui vient du terrain, si on ne peut pas trouver des solutions ou parce qu’il y a des barrières particulières depuis le début, on le transmet au caucus, les chefs se rencontrent régulièrement et souvent, je vous le dis, c’est rapide : on entend le premier ministre en parler le lendemain! »

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