(LCP) Au cœur de la tempête virale qui s’abat sur le Québec, l’opposition officielle d’ordinaire incisive à l’égard du gouvernement Legault a temporairement remisé le glaive au profit du rameau d’olivier. Son chef a choisi de faire partie de la solution, non pas du problème.

 

Depuis le début de la crise sanitaire, l’élu libéral Pierre Arcand utilise son poste de vis-à-vis du premier ministre François Legault pour y aller de suggestions au gouvernement.

 

Ainsi, il a prévenu le cabinet de la ministre de la Santé et des Services sociaux qu’en cas de pénurie de médicaments, elle pourra compter sur une firme qui se situe dans sa circonscription électorale de Mont-Royal-Outremont.

 

Il s’agit de Pharmascience qu’il qualifie du « plus grand fabricant de médicaments en sol québécois qui est originaire du Québec. On a parlé au bureau de Mme McCann pour s’assurer que s’il manque des médicaments, ils sont prêts à ouvrir la machine de façon très importante pour fabriquer les médicaments qui seraient utiles pour lutter contre pandémie actuelle », dit le chef de l’opposition officielle au Courrier parlementaire©.

 

« On essaie aussi d’être créatif au niveau de certaines suggestions. Pour vous donner un exemple, j’ai deux hôpitaux importants : j’ai Sainte-Justine qui est dans mon comté et j’ai un hôpital qui s’appelle St.Mary qui sont à côté de deux collèges qui actuellement ne sont pas en opération. Nous, on a suggéré au CIUSSS de donner le stationnement gratuit pour les employés de la santé », explique Pierre Arcand.

 

Quant à la gestion de la crise, « c’est sûr que le gouvernement dans l’ensemble a réagi correctement, sur le départ. Je pense qu’ils prennent ça très au sérieux. Ils font bien de le faire d’une part, mais c’est toujours la même chose. Ces événements, c’est une foule de détails. Le diable, comme on dit, est souvent dans les détails et notre rôle est de trouver des solutions, » dit-il.

 

Par exemple, « il y a des PME qui nous demandent d’avoir de plus petits prêts tout de suite. Alors, on a dit au gouvernement : vous devriez peut-être regarder ça parce qu’il y a des gens qui ont vraiment besoin d’aide à ce niveau. Il y a des choses comme cela que l’on suggère et que l’on va continuer à suggérer au gouvernement à ce stade-ci ».

 

Quant aux services essentiels, « certains enjeux nous sont rapportés ». Par exemple : « les notaires: on fait quoi? Est-ce qu’on abolit toutes les transactions immobilières au Québec est-ce que c’est fermé », interroge Pierre Arcand.

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