« Dans tous les États de la Nouvelle-Angeleterre, on paie très cher l'électricité. Les individus paient environ 22 cents du kilowatt alors qu'au Québec, on paie six cents », fait remarquer le premier ministre. De plus, « c'est une énergie qu'on peut utiliser en période de pointe ce qui n'est pas possible avec l'éolien. »

 

Accompagné de son ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, Jonatan Julien, le premier ministre a donc fait la promotion de l’hydroélectricité québécoise pour positionner le Québec comme la batterie du Nord-Est. François Legault a également confirmé sa volonté d’intensifier les échanges commerciaux avec l’un des partenaires les plus importants du Québec, la Nouvelle-Angleterre.

 

Pendant sa visite à Boston, il dit avoir reçu un bel accueil. « Il faut s'assurer que le contrat qui a été conclu entre Hydro-Québec et le Massachusetts, que le projet soit réalisé. Entre autres, il faut s'assurer que la ligne pour transporter cette électricité soit faite, qu'elle soit acceptée », confie-t-il.

 

« Le projet qui est privilégié actuellement est au Maine. Le président d'Hydro-Québec va rencontrer les gens du Maine. On va s'assurer que ce projet avance parce que dès que ce projet va pouvoir être réalisé, il y a une ouverture pour en faire plus, pour que le Québec puisse écouler ce qui reste des surplus », explique M. Legault. Il reste au premier ministre de rencontrer sur le même sujet les gouverneurs du Maine et du New Hampshire, deux États plus réticents, et le premier ministre de l'Ontario, Doug Ford.

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