(LCP) En temps de pandémie, la députée péquiste de Joliette, Véronique Hivon, est dans la même situation que ses collègues de l’Assemblée nationale. Elle est en télétravail. L’élue est aussi présente sur Twitter. On trouve sur son fil plusieurs vidéos qui montrent tantôt le réconfort apporté par des personnes placées en première ligne du combat contre la pandémie, tantôt de petits ou grands gestes posés au quotidien pour porter assistance aux plus vulnérables.

 

Elle défend aussi les positions de son parti. Tout cela s’ajoute à son travail dans une circonscription de Lanaudière, région touchée durement et hâtivement par l’agression virale.

 

« Il y a une personne qui assure la permanence au bureau et qui prend directement tous les appels qui entrent et les deux autres sont en télétravail chacune avec leurs tâches respectives. L’une gère tous les courriels qui entrent. L’autre me donne un coup main sur les médias sociaux tout ce qui est communications et mise à jour de toute l’information qu’on reçoit. On s’est fait nous-même notre propre répertoire pour pouvoir aller facilement chercher toutes les informations quand les gens nous appellent. Elle met ça constamment à jour », explique Mme Hivon au Courrier parlementaire©.

 

Pour être efficace au bureau de comté, on doit bien répartir la charge entre tous. « Et moi, je fais autant le travail de député c’est-à-dire d’essayer de dénouer les impasses, les cas plus complexes. Il y a du travail vraiment première ligne de prendre les appels, de prendre les courriels d’appeler les gens de vraiment prendre leur problématique, leurs besoins d’accompagnement à leurs questions », décrit-elle.

 

De 1997 à 2000, Véronique Hivon a été attachée politique de la ministre de la Justice, Linda Goupil, puis directrice adjointe de cabinet. Vingt ans plus tard, cette expérience lui sert encore. « Je dirais que je suis à la fois, en même temps, attaché politique et députée dans le sens où je fais vraiment du travail d’attachée politique parce qu’on a énormément d’appels, de demandes et de messages, de demande d’aide et d’accompagnement. Je parle à beaucoup, beaucoup de gens de la circonscription. Je parle aux autorités. Je parle à toute sorte de gens qui ont des enjeux énormes », indique la députée de Joliette

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