(LCP) Le président de l’Assemblée nationale est contraint à la neutralité. En temps normal, François Paradis ne peut même pas participer aux réunions du caucus de la Coalition avenir Québec sous la bannière de laquelle il a pourtant été élu. Il n’en est pas moins le député de Lévis et il doit lui aussi déployer des efforts pour répondre aux besoins des commettants de sa circonscription électorale.

 

« J’ai quand même un grand avantage d’avoir des contacts faciles », indique François Paradis. « Je vous disais que le rôle du président est d’être constamment en contact avec tous ceux qui représentent la population à l’Assemblée nationale vous comprendrez que j’ai des entrées ou je suis en mesure de parler aux porte-paroles des partis politiques quotidiennement. Alors, les besoins qu’eux expriment les besoins que j’exprime que mes équipes de circonscription expriment, ils suivent le même canal. J’ai le grand avantage de pouvoir avoir des voies de transmission qui sont extrêmement efficaces », explique le président.

 

« Faut comprendre que les 125 députés reçoivent toujours la même information en même temps, en temps de crise. Alors, c’est un peu comme les citoyens. Aussi, tous les jours je suis à l’écoute. Le lot d’informations est partagé entre l’Assemblée, le gouvernement, les partis politiques, les besoins exprimés », dit-il en entrevue avec Le Courrier parlementaire©.

 

« J’ai rarement vu moi autant de communications pour faire en sorte qu’on puisse savoir clairement comment agir et comment réagir. Je pense que le but de l’exercice qu’on s’est donné, en tout cas, la présidence et avec toute l’équipe de l’Assemblée nationale, c’est d’être proactifs dans l’action, d’essayer de devancer un peu, deviner, faciliter dans la circonscription, dans les besoins exprimés au quotidien. Mes équipes aussi sur le terrain sont en étroite collaboration avec les différents ministres au gouvernement. »

 

La Ville de Lévis compte pour une bonne partie de la circonscription de Lévis. « Les contacts avec la ville également au quotidien avec les organismes de développement sont quotidiens. C’est une période assez spéciale parce que jamais on ne se sera autant parlé ou même si on le fait dans un contexte différent, on change nos habitudes, mais c’est d’abord de servir ceux et celles qui nous font confiance je le fais comme député, je le fais comme président et je salue les collègues, tous partis confondus, de faire en sorte que devant les craintes et les angoisses, les succès et l’efficacité sont égaux partout à travers la province. On doit être des facilitateurs auprès de nos citoyens auprès de ceux et celles qui mettent l’épaule à la roue », conclut François Paradis.

-30-